
Ca sert à quoi? A rien, c'est joli.
Pourquoi te lèves-tu le matin? A part l'envie de pisser, qu'est-ce qui te pousse ainsi à bouger? Moi, mon plus grand bonheur, une fois le café avalé au lit, est de me rencogner sous la couette. Je tente alors désespérément de retrouver mes rêves là où je les avais laissés. Tiens, cette nuit, j'étais en stage avec un groupe de jeunes femmes et d'hommes; on nous emmène dans un vestiaire où il faut se déshabiller et prendre sa douche, ensemble… Ding! C'est là que le réveil sonne!... Je ne saurai jamais la suite. Ni d'aucun de mes rêves sublimes et passionnants. Bien sûr, comme tout le monde, j'ai volé des heures durant au-dessus des toits et des campagnes et c'était plutôt agréable. Je suis tombé souvent dans des trous sans fin, je hurlais et c'était horrible. Je me suis retrouvé tout nu dans la rue et c'était … bizarre. Mais le réveil sonne, toujours. Il faut se lever, bouger, partir. Réincarné, je serais un lézard, c'est sûr
En attendant, "chaque matin, le soleil se lève pour les autres" comme dit si bien Lautréamont. Il faut y aller, vers son destin du quotidien. Et le plus étonnant, c'est que sans haine et sans passion, j'y vais quand même. J'espère peut-être en secret que la comète s'écrase, que le sol se déchire, que je gagne au Loto sans jamais y jouer. Mais il ne se passe jamais rien de ce genre et je continue quand même à bouger.
Dans une ultime réflexion sur moi-même, l'autre jour, j'ai enfin compris pourquoi: malgré l'évidence mille fois répétée, malgré le passé et l'histoire, malgré tous les échecs et toutes les frustrations, et aussi dingue que cela puisse paraître, je me crois encore pas tout à fait inutile. J'imagine dans ma folie égotique apporter une pierre essentielle à l'édifice. Je crois exister quand même, grain de sable oui, mais roseau pensant aussi et cette tige si faible c'est moi et personne d'autre. Et ce moi qui m'exaspère c'est aussi celui qui me fait avancer.
C'est donc bien l'immensité de mon orgueil qui fait bouger la lourdeur de ma paresse. Je suis né avec: j'étais si bien dans le ventre de ma mère et il a fallu que cette lumière et ce bruit m'attirent, comme s'ils m'appellaient. Ce malentendu original est ma croix. J'ai cru qu'on me voulait, ailleurs, et j'y suis allé. Mille fois j'en suis revenu, dépité. Mille fois, j'y suis retourné.
Chaque matin, je me lève quand même, après de longues hésitations, parce que je me dis que le monde a besoin de moi. Et il suffit d'un sourire pour que je le croie!...
"Dans une affaire, il y a toujours un pigeon. Si vous ne savez pas qui c'est, c'est que c'est vous."Proverbe américain.Comment, vous ne connaissez pas Stew Leonard? Sacré bonhomme, pourtant! Il a fondé la chaîne éponyme de supermarchés du Connecticut, devenue célèbre par ses deux tables de la loi taggées sur un bloc de pierre à l'entrée de chaque magasin: "Règle numéro Un: le Client a toujours raison. Règle numéro Deux: si par hasard le Client a tort, relisez la Règle numéro Un."
1 kilo de café nécessite | 20 000 litres d'eau |
1 hamburger | 10 000 litres |
1 T-shirt en coton | 7 000 litres |
1 kg de fromage | 5 000 litres |
1 kg de riz | 5 000 litres |
1 kg de sucre | 3 000 litres |
1 litre de lait | 2 000 litres |
1 kg de blé | 1 000 litres |
Tour de force réussi par l'INA, malgré un cafouillage du site du à l'affluence...
C'est quand même beau et nostalgique les archives audio-visuelles. Vous pouvez écouter le journal du jour de votre naissance, faire des recherches sur mot-clé, choisir des programmes. Je viens de voir Dalida faire des mines de midinette devant Pierre Tchernia, en 1968: elle est craquante!
Et aussi un petit retour sur mai 68 si vous voulez, c'est à la Une du site en ce moment...
Bon, tout ne marche pas encore comme sur des roulettes... Mais quel régal!
Je suis très émue de vous dire que j'aiRéponse d'Alfred
bien compris, l'autre jour, que vous avez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde un souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul. Si vous voulez me voir ainsi
dévoiler, sans aucun artifice mon âme
toute nue, daignez donc me faire une visite.
Et nous causerons en amis et en chemin.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère capable de vous offrir l'affection
la plus profonde et la plus étroite
amitié, en un mot, la meilleure amie
que vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, alors que l'abandon où je
vis est bien long, bien dur et bien souvent
pénible, ami très cher, j'ai le cœur
gros, accourez vite et venez me le
faire oublier. À l'amour, je veux me sou-
mettre entièrement.
Quand je vous jure, hélas, un éternel hommageEt conlusion de Georges:
Voulez-vous qu'un instant je change de langage
Que ne puis-je, avec vous, goûter le vrai bonheur
Je vous aime, ô ma belle, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire
Avec soin, de mes vers, lisez le premier mot
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Cette grande faveur que votre ardeur réclamePS: solution du premier texte, pour ceux qui ne le savent pas encore: on lit une phrase sur deux...
Nuit peut-être à l'honneur mais répond à ma flamme.