mercredi 27 février 2008

Des blogueurs au Salon du Livre

Je relaie cette initiative sympathique de Bertrand Morisset:
" Dans le cadre du prochain Salon du livre, le livre numérique aura toute sa place au sein d’un espace baptisé « Lectures de dem@in ».
Au programme : des conférences, des démonstrations et un parcours numérique en quatre étapes : les e-books, les outils nomades, le savoir et le patrimoine numérisé et enfin la chaîne technologique numérique.
Au sein du spot « Les outils nomades », nous avons l’intention d’organiser une animation permanente autour du blog. Ce média convient tout à fait à l’esprit de « Lectures de dem@in » dans la mesure où il est le vecteur d’une création littéraire foisonnante et diverse.
Notre souhait est que des blogueurs (auteurs et dessinateurs) ...s’installent devant l’ordinateur mis à leur disposition et puissent, in vivo, nourrir leur blog et échanger avec le public présent. Ils pourront ainsi faire découvrir leur blog personnel, échanger avec le public sur leurs créations, avoir une démarche pédagogique sur le phénomène des blogs de l’écrit et être au cœur d’un espace très médiatisé et… très visité.
L’espace « Lectures de dem@in » fera l’objet d’une large couverture médiatique.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir diffuser ce message aux blogueurs que vous connaissez afin qu’ils puissent se manifester auprès de moi et participer à cette animation. Il n’y a pas d’ostracisme concernant les sujets abordés, à l’exception des extrémismes mal venus dans cette enceinte.
Bien cordialement.
Bertrand MORISSET, Agence Tome 2, 20, rue Dauphine,75006 Paris; Mobile : 06 18 60 51 42;Téléphone : 09 64 10 50 98;Fax : 01 55 42 09 23;courriel: b.morissetATtome2.fr"
--photo: Emmanuel Nguyen Ngoc --
-- source (lien Images)--

lundi 25 février 2008

Carte Google des expos à Paris


Une excellente initiative du blog Artscape tenue par la journaliste Sophie Stanislas.
Sur le blog également, des oeuvres d'art à acheter.
Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses!

samedi 23 février 2008

lundi 18 février 2008

Verbatim d'enfants sur le musée de l'informatique

Peux-tu nous donner ton avis : les deux mots « musée » et « informatique » vont-ils ensemble ?
- Non, l’informatique sert plutôt à jouer alors qu’un musée c’est différent.
- Non, ils ne vont pas ensemble car dans un musée il y a de l’art etl’ordinateur n’est pas de l’art.
- Oui ça va bien ensemble car on peut faire un musée sur les ordinateurspour voir comment étaient les ordinateurs d’autrefois.
- Oui, car comme ça on connaîtra ceux qui ont inventé l’ordinateur.
- Oui car un musée n’est pas fait que pour l’histoire ancienne.
- Si on veut faire de l’informatique, oui !
Aimerais-tu visiter le musée sur l’informatique ?
- Non, cela donne envie de dormir .
- Oui, mais pas longtemps.
- Oui car je voudrais devenir ingénieur en informatique.
 Que voudrais-tu y trouver ?
- Je veux comprendre comment ça marche un bug !
- Les personnes qui ont inventé l’ordinateur.
- Une rencontre avec un personnage célèbre de l’informatique.
- Un centre d’essai des jeux vidéo.
- Une boutique sur l'informatique.
- Quelque part pour manger.
 Réponses d'élèves de CM1 et CM2 de l’école élémentaire Berty Albrecht de Suresnes (92).
-- merci Michel A. et l'association Antememoire --
- photo : un Tava Flyer de 1986

dimanche 17 février 2008

Quand Victor Hugo juge Sarkozy

Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?
Depuis des mois, il s'étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue. Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c'est que dans toutes les qualités qu'on lui reconnaît, dans tous les éloges qu'on lui adresse, il n'y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là. Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision
politique de la France, telle qu'on est en droit de l'attendre d'un élu
à la magistrature suprême ?

Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices,
il faut qu'il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La
toute-puissance serait fade si on ne l'assaisonnait de cette façon.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on
mesure le succès et qu'on le trouve si énorme, il est impossible que
l'esprit n'éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il
fait ? On décompose l'aventure et l'aventurier. On ne trouve au fond de
l'homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l'argent. Faites
des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n'est plus question
d'être un grand peuple, d'être un puissant peuple, d'être une nation
libre, d'être un foyer lumineux ; la France n'y voit plus clair. Voilà
un succès.
Que penser de cette fascination pour les hommes d'affaires, ses
proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande
entreprise ?

Il a pour lui désormais l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le
comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement
d'un bord à l'autre quand il n'y a à enjamber que la honte. Quelle
misère que cette joie des intérêts et des cupidités. Ma foi, vivons,
faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin
de fer, gagnons de l'argent ; c'est ignoble, mais c'est excellent ; un
scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux
! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte; une
foule de dévouements intrépides assiègent l'Elysée et se groupent
autour de l'homme? C?est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On
sent toujours en lui le pauvre prince d'industrie.
Et la liberté de la presse dans tout çà ?
Et la liberté de la presse ! Qu'en dire ? N'est-il pas dérisoire
seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l'esprit
français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions,
éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?
_________________________
On pourrait croire ce texte d'actualité. En fait, toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », le pamphlet républicain contre Napoléon III. 
-- un beau travail relayé par Roland Moreno --
-- source image --

vendredi 15 février 2008

Un internaute japonais sur deux lit des blogs

A ceux qui n'ont pas encore compris que le monde est en train de changer, là, en ce moment, sous leurs yeux, voici la réponse: 52% des japonais connectés lisent des blogs. Hier l'utilisation d'internet était minoritaire dans le monde développé, aujourd'hui elle est majoritaire. Le nouveau pouvoir, ce n'est plus les politiques (faudrait le dire à Sarkozy) ni les médias (le dire à l'écharpe de Christophe Barbier) c'est l'internaute et le consommateur on line. Même la Chine connaît un gros scandale sexuel sur le web (des photos compromettantes de l'acteur Edison Chen): bienvenue au club!
- lire l'étude MIT Sloan Management Review : "Harnessing The Power of Social Applications"

mercredi 13 février 2008

Ventes de PC: ça va toujours assez bien!

Gartnerpcshipments4q2007europe_2
Selon Gartner, un assez bon quatrième 2007 pour les ventes de PC en Europe avec +9,7% comparé au 4è trimestre 2006. Mais en retrait par rapport à la tendance annuelle, autour de 12,7%. Plus grosse croissance chez HP, baisse chez Siemens. Résultats plutôt décevants en France. -- synthèse des résultats --

Ventes de PC: ça va toujours assez bien!

Gartnerpcshipments4q2007europe_2
Selon Gartner, un assez bon quatrième 2007 pour les ventes de PC en Europe avec +9,7% comparé au 4è trimestre 2006. Mais en retrait par rapport à la tendance annuelle, autour de 12,7%. Plus grosse croissance chez HP, baisse chez Siemens. Résultats plutôt décevants en France.



-- synthèse des résultats --

mardi 12 février 2008

Une poésie à consommer sans modération


C’est au bal de la Nuits Saint Georges que j’ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon, un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois. Nous dansâmes Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et, plus tard, lorsque je lui proposai de l’emmener dans mon Château Neuf du Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !!! Le temps d’aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est monté dans ma Banyuls et on a roulé jusqu’au matin. Ah quelle belle journée ! On s’est baladé Entre-Deux-Mers, il faisait beau, on Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l’eau Clairette, on s’est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis, comme le Mercurey montait sérieusement et qu’on commençait à avoir les Côtes-Rôties, on a décidé de rentrer... Mais au retour, nous voilà coincés dans les les bouchons! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nopn s'est crépé le Chinon. Alors, d’un seul coup, elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie ! Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis dis-je, elle s’est Sauvignon avant même que j’ai eu le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l’avais dans la Pouillac,j’étais tellement Tokay que j’ai couru après dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper. Quand je l’ai vue devant moi en Gros-Plant, je lui ai dit - « Ne fais pas ta Pomerol, ne t’en vas plus Gamay ! ». En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran –« Je voulais juste être sûre que ton Saint-Amour était Sancerre ». Et depuis, on ne s’est jamais plus cuités…
-- merci Alain B, grand amateur... de vins! --

vendredi 8 février 2008

De la Business Intelligence au Corporate Performance Management

Apparemment, passer du BI (Business Intelligence) au CPM (Corporate Performance Management) est plus qu'un changement de sigle, mais une vraie volonté des entreprises et des DSI, selon une étude récente de Gartner.
Il s'agit d'évoluer vers une métrique plus proactive.
Et pourtant, les projets d'implémentation de process CPM connaissent encore un taux d'échec élevé...
Lire le communiqué.

Social Banking: une vraie menace pour les banques

Pour le cabinet d'études américain Gartner, le social banking va se développer, au point de devenir un concurrent sérieux des systèmes bancaires traditionnels.
Les raisons sont multiples: extension des systèmes collaboratifs, recherche de relations de confiance, répartition des risques.
Résultat: en 2010, ces nouvelles plateformes devraient capturer 10% du marché des relations financières.
Lire le communiqué.

Le marché ERP France 2007: ça va bien, selon PAC

Pacerp2007france
Bon an mal an, ça va bien pour le marché des ERP en France en 2006 et 2007, selon la dernière étude de PAC.
Ainsi l’année  2006  avait  enregistré  une  croissance  de  7,9 %  pour  un  volume  de marché  de 3,6 milliards d'euros.
Commentaire de Pierre Audoin Consultants:
"La  vente  de  licences  logicielles  a  bénéficié  de  la  reprise  des  investissements  IT  dans  les grands comptes et  les PME et d’une phase de  rééquipement. En particulier,  les  investissements IT dans le secteur public ont tiré le marché vers le haut  en 2006-2007. "
Lire le communiqué de presse.

L'entreprise se met au web 2.0

ForresterSelon la dernière étude de Forrester Research "Top Enterprise Web 2.0 Predictions For 2008", cette année sera celle de l'introduction massive des technologies 2.0 (blogs, wikis, RSS, réseaux sociaux) dans les entreprises... américaines en tout cas!
Ce besoin viendra des services utilisateurs et va donc introduire une pression supplémentaire sur les services informatiques à qui on demandera de fournir les technologies dans des conditions de service et de sécurité optimales.
Lire (en anglais) le résumé de l'étude.

jeudi 7 février 2008

L'actu high-tech, tous les vendredis, à 7h50, sur Radio Classique

Allez, un peu de pub! Je reprends le micro(phone), j'aime trop ça, causer dans le poste. A partir de demain, Radio Classique m'accueille donc tous les vendredis matin, à 7h50 pour une actualité high-tech revue et corrigée par mes invités.
C'est horrible, va falloir que je me lève dès potron-minet!...
A partir de maintenant, qu'on se le dise et que cela n'étonne personne, j'adore la musique classique, Nelson Montfort et tutti quanti.
Avec moi, en studio demain, s'ils arrivent à se lever :
-Pierre Kosciusko-Morizet, pdg depriceminister.com
- Didier Lambert, DSI de Essilor et président du Cigref.
Et, pour m'assister dans cette lourde et belle tâche: la journaliste Aude Baron, qui par ailleurs met les petits plats dans les grands sur son blog de restos parisiens: www.resto-de-paris.com

samedi 2 février 2008

Digitalité

Digitalité - De digital en anglais : numérique. Ce mot n'existe pas vraiment ailleurs qu'en musique (où il exprime une certaine façon d'utiliser ses doigts, sans connotation sexuelle) mais il est appelé à un grand avenir : la digitalité, c'est le monde numérique avec tous ses paradoxes, ses avancées et ses confusions, c'est la société régie par l'ordinateur et qui oublie parfois de penser avant d'agir. " Tant de mains pour changer le monde et si peu de regards pour le contempler " disait Julien Green ou Julien Gracq, voilà que je ne sais plus...Autres mots... 

DHEA

DHEA - Dehydroepiandrosterone Médical : Hormone de croissance du démon de midi. Informatique : La DHEA de l'ordinateur s'appelle Intel, qui nous pousse à changer de PC sans arrêt, en faisant des pubs à la télé. Société : le principe de la DHEA s'applique bien à toutes formes de désirs humains ; on en veut toujours plus par principe, sans savoir ce qu'on en fera vraiment.Autres mots... 

Devis

Devis - Toujours dépassé. Comme les délais.Autres mots... 

Démocratie

Démocratie - On savait déjà qu'elle avait des hoquets dramatiques aux portes de la surpopulation. On sait désormais qu'elle piétine aussi devant la surmédiatisation. N'importe quelle cause en effet peut aujourd'hui rassembler n'importe où suffisamment de monde pour qu'on en parle dans les médias. Elle devient alors une tendance, voire un modèle, un paradigme, qui doit s'imposer rapidement à tous. Peu importe la justesse de la cause ou sa réelle représentativité, ce qui compte c'est la présence des médias au moment du rassemblement. Ainsi en est-il de la crise internet ou des PC mais aussi des chasseurs de palombes, des anti-mondialisation, des écologistes, des gay pride, des rave parties… Ainsi en fut-il des First Tuesday, ces grands cocktails d'affaires qui réunissaient tous les premiers mardi de chaque mois les créateurs de start up, les capital-risqueurs… et les journalistes. On a cru que ces rendez-vous où l'on discutait levée de fonds autour d'un verre de champagne symbolisaient une nouvelle forme de business, à laquelle toutes les entreprises devraient sacrifier. Finalement, on s'est rendu compte que pour discuter sérieusement, une salle de réunion avec une longue table et des bouteilles d'eau minérale faisait aussi bien l'affaire, surtout si les journalistes n'y étaient pas invités. Dans l'entreprise, la démocratie s'arrête également aux portes du président. Les livres vantent le management collaboratif, le travail en groupe de projets, l'intéressement des salariés au développement de l'entreprise, l'encouragement de toute initiative venant de la base ; dans la réalité, l'entreprise française est toujours dirigée par un patron de droit divin qui décide tout seul dans son coin en ayant fait semblant d'écouter ses collaborateurs. C'est un truc qui étonne beaucoup les anglo-saxons qui sont habitués à ce que chaque réunion de travail démarre par un ordre du jour et se conclue par une décision. Ils sont bizarres, ces Anglais !Autres mots... 

Démarrer

Démarrer - Nom à hurler de rire du fameux bouton de Windows sur lequel il faut cliquer pour éteindre son ordinateur. Un truc pareil, fallait l'inventer ! Rappelons le mode d'emploi : la succession des propositions qui s'affichent à l'écran est la suivante : Démarrer-Arrêter-Redémarrer ou Arrêter-OK Plus généralement, symbole de l'ambiguïté du monde digital, ou tout est à refaire continuellement. Bill Gates adolescent aurait été très marqué par Picasso qui disait: " Toute création est d'abord destruction ". Il croyait que Picasso était programmeur. Depuis, il rachète toutes ses toiles pour essayer d'y trouver le code secret d'un nouveau langage. Chut ! Ne lui dites pas que ce dialecte mystérieux, c'est celui de la peinture ! Expliquer la peinture à Bill Gates, c'est comme apprendre à un éléphant à biner des patates : d'abord, il aurait du mal avec ses grosses pattes et, surtout, il n'en verrait pas l'utilité.Autres mots... 

Défi

Défi - Dans le business : méfiez-vous de ce mot! Si un patron vous dit " Nous continuons à faire face à de nombreux défis", traduisez " On perd des ventes et on ne sait pas pourquoi ". Le défi précède de peu la réorganisation. Analogie militaire : Aux défis d'avant-garde, succèdent les bataillons de synergies. Sous-entendu, quand on s'est planté devant, faut envoyer la troupe se faire massacrer.Autres mots... 

Cyber

Cyber - Préfixe désuet de tout ce qui, lié à internet, en fut comme doté d'une existence propre : cyberculture, cybercafé, cybersexe… Si on s'était rappelé que cyber vient de cybernétique, un mot d'origine grecque qui renvoie à la science du gouvernement des hommes, peut-être se serait-on gardé de toutes ces fausses nouveautés. Le cyber ayant beaucoup berné, devenons circonspect.Autres mots...