mardi 23 septembre 2008

J’ai testé pour vous le Reader de Sony

Une élégante pochette cuir, un design sobre, un minimum de boutons, un écran de bonne qualité… Le Reader de Sony se présente bien. Ce type de lecteur de livres électroniques, comme le Kindle d’Amazon et bien d’autres ne peut que gagner du terrain, ne serait-ce que par son rapport capacité/
encombrement : pour la taille d’un bloc-notes petit (inférieur au format A5) et mince, on peut emporter avec soi toute une bibliothèque.
Le Reader de Sony accepte des cartes mémoire externe (SD) qui vont couramment aujourd’hui jusqu’ à 4 Giga-octets et demain toujours plus. Un livre correspond à  une taille de fichier informatique de 500 kilo-octets en moyenne, vous pouvez donc en théorie stocker et lire jusqu’à… 8 000 livres. Ca ira ? Seul bémol : je n’ai eu l’appareil en main que quelques heures et il a refusé de lire ma carte SD de 1 Go que j’avais bourré à mort, pour voir. Résultat : je n’ai rien vu…

Il faudra donc compter avec les limites de performance des appareils actuels.
Le Reader de Sony se situe probablement dans la moyenne, c’est-à-dire
que des gens comme moi, exigeants sur tout type de temps de réponse, le
trouvent nettement trop long, sauf sur le tournage de page qui
s’effectue assez vite.  Mais le lecteur habitué à prendre son temps
avec des livres ne se rendra sans doute compte de rien. A noter quand
même un désagréable affichage noir clignotant quand on passe d’une page
à l’autre, qu’il faudra abolument corriger dans les prochaines versions.
Quelques manques étonnants: pas de fonction recherche par exemple alors qu’elle existe sur PC. Aucune fonction tactile non plus alors que l'iPhone est en train d'imposer définitivement ce mode de fonctionnement et qu'il s'avère très pratique pour passer d'une page d'écran à l'autre que ce soit en texte ou en photo.
Le Reader n’existe vraiment que grâce à sa connexion USB avec un PC et
le logiciel eBook Library qui effectue les synchronisations. Ce
logiciel est frustre et lent et il ne faut rien en attendre d’autre que
d’être une courroie de transmission pour déposer des ebooks sur le
Reader.
Le format informatique des fichiers ebooks de Sony est évidemment
spécifique mais son Reader accepte heureusement des formats répandus
comme le RTF de Word ou le PDF. Et si vous faites comme moi, vous
amuser à tester des outils de conversion d’un format à l’autre, vous
n’avez pas fini de vous arracher les cheveux. C’est une opération à
laisser aux spécialistes. Heureusement, comme toujours, des tas de gens
s’y sont mis bénévolement un peu partout sur le web et on peut trouver
assez facilement son bonheur. Méfiance quand même aux petits détails
comme de savoir si votre table des matières ou vos images seront bien
convertis!
Il ne reste plus qu’une seule interrogation : le plaisir physique
d’avoir un livre en main et de tourner les pages, la sensualité du
toucher du papier, l’odeur même du livre, tous ces sens et ces plaisirs
auxquels on est habitué pourront-ils être remplacés par la facilité
d’usage et la capacité de stockage de ces appareils sobres et froids ?
Pour avoir une chance de se développer vite, il faudrait quand même
qu’ils gagnent tous en convivialité et en performance et que les
formats des ebooks se standardisent. Car pour le moment c’est une
fantastique pagaille, qui profite à tous les bidouilleurs.

lundi 22 septembre 2008

Leo Perutz, un auteur à (re)découvrir: jubilatoire!

Honte sur moi! Je ne connaissais pas l'écrivain hongrois (écrivant en allemand) Leo Perutz.
Je viens de lire Turlupin et je me suis beaucoup amusé!
Apparemment, beaucoup de ses livres sont bâtis sur les mêmes ingrédients: sur un fond historique, un grain de sable raye la mécanique et détourne le cours des grands événements.
Dans "Turlupin", Richelieu n'est finalement pas assassiné parce qu'un perruquier se prend pour un fils de noble... Dans"La Troisième Balle", Cortez au Mexique est sous la menace d'un mousquet luthérien...
Bien sûr, rien ne se passe comme prévu. C'est un pince-sans-rire, ce monsieur, c'est Dumas avec une grosse pointe de sarcasme en plus et le résultat est absolument étonnant!
Je vais lire tous les livres de Leo Perutz et je vous conseille d'en faire autant.
Il n'est pas assez connu, cet auteur dont la biographie est également étonnante, en tout cas il faut lui rendre la place qu'il mérite, en France, qui reste un pays incroyablement fermé à la littérature étrangère!

Cohabitation

Cohabitation - Politique : Mutation génétique incontrôlée par laquelle deux hommes politiques opposés tentent de parler d'une même voix, dite gauche-droite ou droite-gauche, ce qui produit évidemment des couacs. En fait, il y en a toujours un des deux qui est vizir et l'autre qui veut être vizir à la place du vizir. Ca vous rappelle une bande dessinée, n'est-ce-pas ? Les problèmes de cohabitation occupent 100% du temps des politiques, ce qui leur évite de se pencher sur les vrais problèmes, ceux qui intéressent les citoyens. Technique : En informatique, la cohabitation ne marche soi-disant pas : on est Mac ou PC, Windows ou Unix, miniteliste ou internaute…On est exclusif par principe, parce qu'on ne fonctionne qu'avec des 0 et des 1. Dans la réalité, tout ça peut très bien marcher ensemble mais personne ne vous dit comment. Voir 01. Société : prélude au PACSAutres mots... 

Cocos

Cocos - Anciennement : abréviation populaire de " communistes ". Aujourd'hui : raccourci pour consommateurs connectés . Une expression qui aurait du théoriquement s'abréger " concons " mais cela frisait le politiquement incorrect, si ce n'est le kakemphaton (rencontre de deux sons qui produit un effet désagréable ; exemple : " Je suis Romaine hélas puisque mon époux l'est " , Corneille, Horace, première version, nous explique Claude Gagnière*.) Le coco moderne dépense beaucoup plus que l'ancien et surfe sur internet, en général sur des sites de cul où il cherche fiévreusement comment aller plus loin sans donner son numéro de carte bleue, ce qui est extrèmement difficile mais il paraît qu'on peut y arriver. Le coco est suréquipé (téléphone portable, PC de poche, DVD, etc.) et passe son temps à régler les problèmes de connexion entre ses différents appareils. * " Pour tout l'or des mots ", Editions Robert LaffontAutres mots... 



Click and Mortar

Click and Mortar - Littéralement " du clic et du mortier " : désigne une entreprise traditionnelle du BTP (celle qui fait du brick and mortar) qui tient absolument à aller sur internet pour vendre son béton. Et par extension tout type d'entreprise qui se met au e-business en faisant des contorsions invraisemblables (par exemple en modifiant toute son organisation). En fait, pour le client, comme il faut bien se faire livrer ce béton, c'est souvent plus rapide de passer un coup de fil au commerçant de matériaux du coin. Mauvaise traduction : " au claque et mourir ".Autres mots... 

Citation

Citation - Alibi. Quand on ne sait pas quoi dire, on se cache derrière une citation, voire une allusion, ce qui est nettement plus perfide. Il est de bon ton dans les discours stratégiques du monde high tech ou politique de citer l'apophtegme de tel ou tel auteur classique, qu'on n'a évidemment jamais lu mais qu'on a trouvé en deux clics de mots-clés sur citationsdumonde.com. La référence culturelle légitime l'imperméabilité du discours. Léon-Paul Fargue disait un truc du genre : " Utiliser une citation classique, c'est comme exhumer sa grand-mère devant sa maîtresse "…Que le lecteur me pardonne mes travers obituaires et que toutes les maîtresses du monde sachent qu'il y a toujours quelque chose à apprendre de l'aïeule de leur amant. * dans l'excellent ouvrage : " Les allusions littéraires " de Jean-Claude Bologne, chez Larousse.Autres mots... 

Chat

Chat - Prononcez tchatte. De l'anglais to chat, causer. Rien à voir avec le sexe féminin ni avec l'animal de même nom, si ce n'est que, dans ces forums de bavardage sur internet, on sort parfois ses griffes et on parle souvent sexe.


Car le niveau des discussions, alimentées par de jeunes internautes boutonneux pré-pubères et analphabètes, est largement en dessous de la ceinture.


Le chat a son propre jargon ; par exemple si on vous écrit CUL, répondez OK sans rougir, car ce sont les initiales en phonétique anglaise de " See-You-Later " (à plus tard).


Citons également en français les inénarrables: mdr pour " mort de rire " ou oqp pour " occupé ".


Mais, le plus drôle, ce sont les smileys ou binettes en québécois, une suite de petits signes tapés au clavier pour exprimer un sentiment ou une opinion. En fait, pour les comprendre, il faut tourner la tête de 90° sur la gauche, ce qui est le moyen le plus commode pour lire un écran, et là, effectivement, on voit apparaître une sorte de petit dessin naïf. Faisons un exercice : voici quatre smileys avec, en dessous, leurs définitions dans le désordre, à vous de les rapprocher (la solution sera dans un prochain livre).c=:-) [:-) 8-) <|:-) " c'est un Chinois " ; " je mets des lunettes "; " il porte un walkman " ; " c'est un chef cuisinier ". Autant d'expressions indispensables pour chatter correctement.


Autres mots... 



vendredi 19 septembre 2008

Conseils de femmes managers

[Librement traduit, adapté et commenté de l’étude McKinsey « Centered leadership: How talented women thrive »]
Les business women à succès ont en commun ce que McKinsey appelle le “leadership centriste” dimensionné sur 5 axes:
  • sens
  • énergie managériale
  • cadrage positif
  • réseau
  • engagement
En particulier, les femmes interrogées montrent une forte capacité, supérieure à celle des hommes selon McKinsey, à positiver leurs émotions et elles l’utilisent de manière beaucoup plus intensive.
(en photo un des innombrables livres sur le sujet, en tout cas aux Etats-Unis : celui de Margaret Heffernan, avec des phrases-clés comme : "Le seul échec est de ne pas avoir essayé."...)
Voici les conseils que l’on peut en tirer, commentés à ma façon.


1. Sens (le mot anglais d’origine est : « meaning »)
C’est ce qui nous fait bouger. Etre heureux dans ce qu’on fait, adopter
(consciemment ou non) la psychologie positive (définie par exemple par
Tal Ben-Shahar, Jonathan Haidt, and Martin Seligman) qui permet de
passer du plaisir à l’engagement et de l’engagement au sens.
« Aimer ce que vous faites et trouver que c’est important, que peut-il
y avoir de plus excitant ? » dit Katharine Graham, PDG du Washington
Post. Les managers qui donnent du sens à leur travail sont plus fidèles
à leur entreprise, plus productifs.  Une condition : savoir faire la
part des choses entre ce qu’on aime faire et ce sur quoi on est bon !
2. L’énergie managériale
Pas rare de travailler 80 heures par semaine quand on est un(e)
patron(ne) impliqué(e) ! A la maison, 92% des femmes patrons
interrogées continuent pourtant leurs tâches ménagères. Le compromis
vie privée –boulot n’existe pas, le seul compromis qui existe est de
savoir gérer son énergie là où il faut quand il faut. Le sens du temps
est différent: on est en flux continu. Savoir identifier les situations
qui vous redonnent de l’énergie et celles qui vous la sapent. Savoir se
ménager du temps d’isolement, sans interruption de gens ni de téléphone.
3. Le cadrage positif
Les optimistes voient le monde de manière plus réaliste que les
pessimistes, paraît-il. Seul problème : les femmes ont tendance à être
deux fois plus dépressives que les hommes. L’optimisme, ça  s’apprend,
paraît-il aussi [là, je suis sceptique, ça sent le marchand de soupe
!!!!]
Ne pas confondre cadrage positif et pensée positive : cette dernière
tente de remplacer l’adversité par des croyances positives alors que le
premier accepte la réalité de l’adversité et tente de la contrer par
des actes.  Vous vous plantez lamentablement dans une réunion ? N’en
faites pas un drame, débriefez tout de suite, limitez les impacts à des
faits précis et conjoncturels et la prochaine foiq vous ferez mieux !
4. Le réseau
Les gens qui ont un bon réseau de relations et de bons mentors ont plus
de promotions, une meilleure paie et une plus grande satisfaction de
carrière que les autres [qu’est-ce que je devrais être riche, alors ! 
] Ca donne un sentiment d’appartenance au monde, on existe et ça rend
notre vie pleine de sens.
La différence entre un leader et un manager : ils savent tous deux où il faut aller mais le premier sait comment et avec qui.
Il y a tout un débat entre sociologues de l’organisation pour savoir
qui des hommes ou des femmes ont les meilleurs réseaux et en profitent
le mieux. Je vous laisse juge !...
5. L’engagement
Beaucoup de gens pensent qu’il suffit de travailler dur pour que ça se
remarque et qu’on en soit recompensé. Les femmes patrons interrogées ne
sont pas de cet avis ! Il faut aussi saisir les opportunités, prendre
la parole au bon moment au bon endroit, sous-entendu dans les comex
(comité exécutif) – comdir  (comité de direction), bref in the boadroom
of course ! Ne pas attendre que les autres vous disent ce que vous avez
à faire, faites-le et parlez-en !
S’engager veut dire prendre des risques, évidemment. On est plus
heureux quand on prend des risques, paraît-il  [j’adore ce genre de
conclusions d’études savantes !....]
--source photo --

mercredi 17 septembre 2008

Grand Collisionneur de Hadrons, je t'adore!


Un nom pareil, fallait l'inventer, c'est sûr qu'ils ont le sens de l'humour au Cern, c'est pas parce qu'ils sont des scientifiques qu'ils peuvent pas rigoler, non mais! Le LHC...
(je ne mets pas de liens, j'en ai marre de mettre des liens pour les feignants, vous n'avez qu'à taper LHC dans Google, comme tout le monde, et vous en saurez autant que moi... Non!  Y'a un truc que vous ne savez peut-être pas, en tout cas pas tous, c'est que les sites et les blogs qui mettent des liens, c'est pas pour vous faire plaisir, pas pour vous faciliter la vie, pas pour vous faire découvrir des choses qu'ils ont découvert -  parce que personne ne découvre rien sur le web, tout le monde copie tout le monde - , non, c'est simplement parce que plus vous mettez de liens dans une page web, plus vous avez de chance d'être repérés par les robots du web qui vous classent et vous rankent mieux que les autres; d'ailleurs dans certaines rédactions de web, les rédacteurs sont payés au nombre de liens qu'ils mettent par page, c'est vous dire comme on s'intéresse à la qualité dans ces sites-là...)
... c'est ce tunnel de 27 km dans le quel vont se cogner des amalgames de quark pendant des jours, sous les regards nanoscopiques de la terre entière.
Ce que je veux dire c'est que j'adore cette expression: salut à toi "Grand Collisionneur de Hadrons"! On dirait un titre de polar de science-fiction, ça doit être ça d'ailleurs. Des pervers polymorphes pourraient aussi y voir des fantasmes de torture sexuelle sado-maso. A moins que ce ne soit tout simplement une recette de cuisine façon grand-mère, hadron ça fait penser à chaudron,  et je vous collisionne dans le ragout quelques oignons sur fond de veau que vous m'en direz des nouvelles!...
Tout çà pour espérer voir sortir comme un lapin du chapeau le boson de Higgs (Google je vous dis, vous saurez tout) dont Google me dit que c'est la particule de Dieu!... Je m'en doutais, à force de se collisionner comme çà à toute vitesse on va remonter le temps à la vitesse de la lumière, traverser le Big Bang à l'envers et enfin savoir si le Grand Barbu nous attend de l'autre côté. Allez le LHC!
-- source photo --

LaCie : des enceintes USB design

Plus connu pour ses produits de stockage, LaCie sort une très belle paire de petites enceintes USB.
Elles sont dessinées par le designer écossais-parisien Neil Poulton.
Résultat: on dirait des petites aérations de paquebot, ça sent l'air du large, on entend les mouettes, on voit les dauphins, ça se branche comme qui rigole et ça sort un son... on va dire sympa, pour être gentil.
Mais l'important n'est sans doute pas là, c'est déjà mieux que les hauts-parleurs de votre PC.
Et leur rondeur marine est très agréable.
Prix conseillé de 49,99 € TTC.
Plus d'infos ICI.

vendredi 12 septembre 2008

Mauro Israël pris en flagrant délit de bonnes idées


Mauro Israël est un expert en sécurité informatique qui collabore à de nombreux médias depuis des années. Et c'est un ami de longue date. Il a tenté un très joli coup à la convention Black Hat qui réunit tous les hackers du monde entier et tous les journalistes qui se préoccupent du sujet (seule la délégation française brillait par sa maigreur): il a piraté le réseau utilisé notamment par les journalistes, pour montrer deux choses :
- un, même dans une Convention top moumoute sur la sécurité informatique, il y a avait des failles grosses comme le Grand Canyon;
- deux, même des journalistes traitant de ces sujets ne prennent pas le minimum de précaution.
Il l'a fait bien sûr dans les règles de l'art, uniquement dans le cadre de la Convention et sans se cacher. L'affaire aurait pu être riche d'enseignements.
Mais patatras, croyant agir pour le bien de tout le monde, il s'est pris en retour une volée de bois vert! Au point de se faire éjecter comme un malpropre de la Convention.
Il ne fait pas bon mettre leur nez dans leur caca aux organisateurs américains de conventions informatiques ni aux journalistes du monde entier! Ici, on explique qu'il a violé des lois, là les journalistes lui donnent des leçons de déontologie (c'est tout ce qu'ils savent faire aujourd'hui, les pauvres, moi qui suis journaliste, cela me désole de voir mes confrères totalement dépassés par la vitesse de transformation des médias et de l'information...). Je ne mets pas les liens sur ce genre de bêtises, si vous voulez les lire, ça se trouve facilement!... Lire ici la version de Mauro Israël.
Allez, t'en fais pas, Mauro, ceux qui te connaissent savent ce que tu as fait, pourquoi et comment tu l'as fait! Alors, surtout, continue à mettre le doigt là où ça fait mal et un jour, peut-être, ça fera vraiment avancer les choses!

mercredi 10 septembre 2008

Le volume de données explose = bon business en perspective

C’est le leitmotiv de la rentrée : on va crouler sous les données de toute sorte.
Ici on nous prévient : dans l’entreprise 50% des données existent de manière non formelle, en clair ne sont pas organisées en bases de données centrales. On pense aux e-mails, aux vidéos, aux chats, aux texto, aux infos fournies par les collaborateurs sur des réseaux sociaux ou tout type de site web externe.
Là, c’est IBM qui prédit : le volume de l’empreinte numérique de chacun d’entre nous va être multiplié par 16 d’ici 2020 (finalement, je ne trouve pas ça si énorme ! 
IDC nous annonce1 000 exaoctets créés dans le monde en 2010. Why not? Ca fait combien déjà un exaoctet? 10 puissance 18 octets, si vous voulez savoir, ou encore 2 puissance 60, bref quelque chose comme 1 024 petaoctets, eh oui, un pleu plus de 1,15 milliard de millard d'octets,  deux bons petits milliard d'encyclopédies qui se trimbalent comme ça dans la nature.
Les raisons de l’explosion ? En vrac le web mobile, les capteurs connectés partout (dans les voitures, dans les pipelines…), les renseignements médicaux on-line, les tags RFID.
Le tout, bien sûr, sur fond de démocratisation du web : selon IBM, en 2011, il y a aura deux milliards de gens et un milliard d’objets connectés , rassemblés dans le concept de « l’internet des objets ».
Les données et les réseaux de communication seront disponibles partout, c’est l’image du « cloud computing », l’informatique est dans les nuages, autrement dit accessible partout, par tout type de terminal.
IBM affûte ses arguments pour se préparer à cette révolution avec un nouveau disque de stockage, issu de son rachat de l’israélien XIV en janvier dernier, construit autour d’une architecture de type « grid computing » (grille informatique).
Bref, c’est parti, la course à l’innovation technologique est relancée, on ne va pas s’ennuyer dans les semaines et les mois à venir !
Un seul problème, de taille, n’est pas tout à fait résolu : que va-t-on faire de toutes ces données quand elles seront à portée de clic ?...

vendredi 5 septembre 2008

L'actualité high-tech sur Radio-Classique: tous les matins à 6h55!

Vous ne pourrez plus m'échapper!
Petits et grands, amateurs et professionnels, si la high-tech vous intéresse, ça se passe exclusivement à deux endroits: ici bien sûr, sur ce site-blog à nul autre pareil et maintenant, à partir du lundi 8 septembre, tous les matins sur Radio-Classique!
Je dis bien tous les matins, bon enfin disons 5 jours par semaine et vous avez intérêt à mettre votre réveil: c'est à 6h55, vous avez bien lu: 7 heures moins cinq!
Décryptage, Tendances, Produits, Interviews, je vous décortique tout ça au petit-déjeuner , vous ne pouvez pas rêver meilleur réveil.
A lundi!

jeudi 4 septembre 2008

30 ans de Cnil et un très joli film

Pour fêter ses 30 ans, la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) , présidée par Alex Türk (secrétaire général: Yann Padova), publie sur son site web un très joli film réalisé à partir des archives de l'INA. On y voie François de Closets prédire les maux de Big Brother en 1976, et l'ineffable Léon Zitrone demander, en 1960, de son inimitable air pénétré à un expert: "Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est... une carte perforée? "!...
Bravo en tout cas pour ce clip et ces archives de l'Ina qui sont vraiment formidables.
Sur le fond.. restons vigilants!
Extrait du clip:

Cnil 30 ans - De Closets en 1976 et Zitrone en 1960

mardi 2 septembre 2008

Métiers des TIC: dossier complet emploi et formation

Pasc@line, l'association des écoles d'informaticiens, vient de pondre un bon dossier - état de l'art qui rassemble toutes les données sur les métiers de l'informatique.
C'est un document sans grande surprise mais de référence: téléchargez étude et synthèse.
Quelques infos clés à retenir:

  • 540 000 ingénieurs et techniciens en informatique
  • dont 228 000 en sociétés de services et d'ingénierie informatique (SSII)
  • en informatique de gestion, six familles de métiers:
    • maîtrise d’ouvrage
    • support et assistance aux utilisateurs
    • exploitation des équipements
    • études,développement et intégration
    • support technique interne
    • administration et gestion de la direction des systèmes d'information (DSI)
  • en SSII, 5 familles de métiers:
    • développement et architecture
    • maintenance
    • gestion de projet
    • vente
    • réseaux
  • taux de chômage : 4%  (1,3% pour les ingénieurs diplômés)
  • poids de l’informatique :  20% de l’ensemble des diplômés scientifiques
Extrait sur les prévisions:
"Avec un maintien du taux de croissance des dépenses liées aux TIC au niveau de 5 à 6% par an et sachant que sur les 20 dernières années, le taux de croissance de l’activité des Sociétés de Services — directement corrélé à l’emploi dans ce secteur — est de 7% en moyenne annuelle, contre 2,5% pour le PIB national, ces projections aboutissent à un taux de croissance spécifique de 3,9%, notablement plus élevé que celui des ingénieurs dits “techniques” (3,2%), avec 149 000 créations nettes d’emploi et un besoin d’embauche de 207 000 sur 2005-2015. Ces estimations renvoient à un postulat de moindre croissance des besoins de la spécialité, par rapport à la période 1990-2005."
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Un gros radio-réveil pour IPod: Logitech Pure-Fi Dream

Les différentes déclinaisons d'iPod, iTouch et autres iPhone livèrent l'imagination des fabricants d'accessoires en tout genre. Un des créneaux est celui du son : on peut désormais connecter son iPod sur toutes sortes d'enceintes et de hauts-parleurs.
Dans ce marché foisonnant où l'on trouve tout et n'importe quoi (et beaucoup de n'importe quoi), Logitech se taille une place intéressante avec des produits mixtes comme ce Pure-Fi Dream qui peut faire rêver mais qui n'a sans doute pas le son à la hauteur de ses ambitions.
Par contre, il possède un joli gadget: des capteurs cachés qui illuminent la paleteforme de dessus dès qu'on approche la main!
Sinon, l'écran et la télécommande n'ont rien de particulier; la zapette notamment ne prend pas en charge toutes les fonctions de l'iPod.
Mais c'est surtout au niveau du son que l'ensemble est décevant: il est assourdi et peu puissant. Je ne peux qu'encourager les iPodiens à enregistrer dans un maximum de qualité (320Kbps) et de puissance pour pouvoir tirer parti de ce système audio.
Attention aux petits muscles: il est étonnamment lourd pour sa taille ( ce qui, en audio, serait plutôt une qualité).

Prise en main : Mes vacances avec le GPS Navigon 8110 édition ViaMichelin

Il a de la gueule!
Look soigné, grand écran, support costaud et design, il a tout pour plaire, ce GPS de voiture (trop lourd et trop grand pour être vraiment portable).
A l'usage, il est plutôt agréable avec quelques fonctions supplémentaires sympa comme le téléphone mains libres ou le lecteur mp3.
En GPS, il n'offre par contre qu'un minimum de fonctions et cela peut décevoir les habitués des petits extras, genre radars mobiles actualisés. L'avantage est évidemment celui d'une très grande simplicité.
Quoi qu'il en soit, j'ai fait la route avec le TomTom de base à côté et ce n'est pas très facile de voir de grandes différences!

Ceci dit, le logiciel PC de mise à jour, Navigon Fresh, est à peu près aussi décevant que la plupart de ses concurrents: on n'y trouve que le minimum, dans une interface sans grand intérêt. Les fournisseurs n'ont sans doute pas encore fait le tour de toutes les posssibilités ouvertes par ce type de produit,
La marque Michelin fait saliver à l'avance, on imagine les adresses gourmandes à dénicher,  et l'on peut effectivement trouver à tout moment un bon restaurant à proximité de l'endroit où l'on est où de celui où l'on va; reste à savoir si la base de données Michelin est celle qu'on a envie d'utiliser. Celle de TomTom offre aussi, via sa fonction PI (points d'intérêt) de nombreuses adresses.Je n'ai pas fait un comparatif de la qualité des restaurants proposés dans les deux cas. Mais on imagine très bien l'évolution des GPS de voiture vers un maximum d'adresses de services et de loisirs, classées et labellisées en fonction de vos goûts personnels.
En attendant, on peut se contenter de cette belle version!
PS: il m'a fait un drôle de bug sur la route du retour, le syndrome de la fin des vacances sans doute: plus de signal GPS pendant un bon moment! (tandis que le TomTom fonctionnait sans problème)... Pas compris pourquoi...
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