lundi 5 avril 2010

Le quart d'heure de philosophie (à lire jusqu'au bout)

Un jour un prof de philo se présente devant sa classe avec une série d’objets inhabituels qu’il pose sur son pupitre. Le silence de l’assistance étant acquis, le prof prend un grand bocal à cornichons vide et commence par le remplir jusqu’au bord de pierres. Le prof demande à sa classe d’étudiants si le bocal est rempli. Oui, répond la classe. Le prof prend alors un sachet de gravillons et le verse dans le bocal, qu’il agite ; et voilà que le gravier remplit tous les espaces encore vides. Après cette manipulation, le prof repose la même question. La classe, souriante et intriguée, répond : oui. Le prof se saisit alors d’un petit sac de sable fin et le verse dans le bocal. Évidemment, le sable se fraie un passage dans les interstices restant, au grand contentement de la classe.
A ce moment, le prof déclare :
« Voyez-vous, j’aimerais que vous compariez ce bocal à votre existence. Les pierres représentent les choses importantes comme la famille, le couple, la santé, les enfants. Ces choses qui font que, même si vous perdez tout le reste, votre vie n’en demeurera pas moins remplie. Les gravillons représentent les choses importantes mais non essentielles comme le travail, la maison, la voiture. Enfin, le sable représente les choses sans importance. Si vous commencez par mettre du sable dans votre bocal, il n’y aura plus assez de place pour y mettre ensuite le gravier et les pierres. Il en va de même de votre vie ; si vous gaspillez votre disponibilité et votre énergie pour les petites choses, il ne vous restera jamais assez de temps pour ce qui est essentiel à votre bonheur. Jouez avec vos enfants, prenez le temps d’être à l’écoute de votre santé, sortez avec votre conjoint, parlez à vos parents. Il y aura toujours assez de temps pour passer l’aspirateur ou laver votre voiture. Soignez les pierres en tout lieu et tout moment, le reste n’est que sable qui s’écoule entre vos doigts ».
Soudain, Valérie, une des élèves, se lève, s’approche du pupitre, se saisit du bocal, dont chacun s’accordait à dire qu’il était enfin rempli, décapsule une canette de bière devant l’assistance médusée et en verse l’intégralité dans le bocal. Aussitôt, le liquide se disperse dans les espaces insoupçonnés du récipient.
Moralité: aussi remplie soit ton existence, il y a toujours de la place pour une petite bière !
merci Roland pour cette adaptation ! - source image

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