samedi 28 novembre 2015

Proverbe chinois

C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas tout régler par la violence.
Proverbe chinois, cité par Nicolas D. sur FB.

mercredi 18 novembre 2015

Schwartzkopf, Norman (attribué à)

I believe that forgiving terrorist is God's function. Our job is simply to arrange the meeting. Je crois que pardonner aux terroristes est le job de Dieu. Le nôtre est simplement d'arranger le rendez-vous.
Faussement attribué au Général Norman Schwarzkopf, commandant de la guerre du Golfe, qui a bien aimé qu'on lui attribue cette citation et la reprend souvent

Senèque

La vie ce n'est pas d'attendre que la pluie passe mais de danser sous la pluie.
Senèque, cité  par Bruno L. Sur Facebook.

Larson, Doug

Ne doutez jamais du courage des Francais:  ce sont eux qui ont découvert que les escargots etaient comestibles.
Doug Larson, républié sur Facebook après les attentats de Paris du 13 novembre 2015.

samedi 14 novembre 2015

L'ogre du net Rakuten achète Viber 900 millions de dollars : qu'en dites-vous?

Hiroshi Mikitani, CEO de Rakuten
Je republie à la demande générale une chronique sur l'affaire Viber-Rakuten
Le rachat de Viber par Rakuten inspire plusieurs réflexions:
- Viber n'a pratiquement jamais gagné d'argent avant d'être achetée mais revendique 200 millions de membres : le mythe de la net-économie qu'on croyait avoir été balayé par l'explosion de la bulle internet dans les années 2000 est donc toujours vivant; le prix de l'internaute se situe avec cet achat à 4,5 dollars.
A titre de comparaison, voici ce que j'ai trouvé chez quora.com (signé  William Wai Wong, Internet Marketer) comme cout d'acquisition d'un client, par secteur d'activité:
*Social/Mobile Games: $0.25 - $2.00
*Freemium Consumer Software: $3.00-$7.00
*Ecommerce (Email Leads): $3.00-$12.00
*Online Education: $30.00-$100.00
-Enterprise Software Leads: $30.00-$100.00
-Online Media Subscription: $7.00 - $20.00
- Viber n'a rien inventé puisque c'est un concurrent de Skype; il s'est contenté de peaufiner l'utilisation du téléphone en wifi; donc le mythe de l'innovation disruptive est lui aussi battu en brèches; même un me-too, même un numéro 2 peut faire sa pelote dans l'univers impitoyable du net.
- Créer une entreprise et la revendre reste le meilleur moyen de faire fortune:  le fondateur (et sa famille) Talmon Marco a créé Viber en décembre 2010 et il va empocher trois ans et quelques plus tard près de 100 millions de dollars.
- Enfin l'ogre du net ne s'appelle pas Facebook ou Google, il s'appelle Rakuten, une société japonaise d'e-commerce dirigé par un excentrique qui ne respecte pas les règles habituelles du business à la japonaise; le vrai disruptif c'est peut-être lui:  Hiroshi Mikitani (photo)
Il a déjà racheté PriceMinister en France, Kobo (liseuse) au Canada, Viki, Linkshare et Buy.com aux Etats-Unis et il annonce vouloir être le numéro un du service sur internet, tout simplement. A suivre, comme dit toujours le journaliste qui ne sait pas comment terminer sa chronique...

mercredi 11 novembre 2015

Alain Bensoussan (avocat): "La loi sur le renseignement est une avancée démocratique"


Beaucoup de voix s'élèvent contre la loi sur le renseignement mais Alain Bensoussan, avocat spécialisé dans le droit des technologies, estime au contraire que ce texte constitue une avancée dans l’expression de la démocratie dans le monde digital. Avant cette loi, les actions de renseignement s’effectuaient sans aucun cadre. Aujourd’hui, elles sont obligées de respecter une vraie protection de l’individu avant d’être enclenchées : il faut une autorisation du Premier ministre; la Commission nationale de contrôle des technologies de renseignements (CNCTR, autorité indépendante, à l’instar de la CNIL) vérifie la proportionnalité des moyens; et enfin le Conseil d’Etat peut être saisi ex post. Les missions enclenchant une surveillance ne peuvent être engagées que dans certains cas (terrorisme, défense…) ; les techniques invasives sont soumises à des garde-fous. Bref, la loi sur le renseignement, c’est tout un ensemble d’éléments qui devraient permettre un compromis plutôt qu’une compromission entre sécurité et liberté. Une interview que j'ai réalisée pour MyD-Business Tv.

mardi 10 novembre 2015

Après les GAFA, les NATU, beaucoup plus forts !

Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) avaient déclenché l'admiration de la foule pour leur talent à gérer la multitude à toute vitesse sur internet et à créer une capitalisation totalement déraisonnable par rapport à la valeur de leurs actifs physiques. A eux quatre, ils pèsent plus lourd que le CAC 40, ce qui fait quand même bizarre pour nos grands patrons interloqués.
Voici maintenant les NATU (Netflix, Airbnb Tesla, Uber) qui nous étonnent encore plus parce que leur capitalisation est encore plus folle et surtout parce que leur principe de virtualisation va encore plus loin : Netflix ne possède pas une salle de cinéma, Airbnb pas un hôtel , Uber pas un taxi. Le seul un peu à part dans la bande, c'est Tesla, parce que lui, quand même, il fabrique des voitures !...
L'art des GAFA c'était simplement de faire mieux que les autres, plus vite mais pas forcément moins cher (Apple).
L'art des NATU c'est tout simplement d'être les meilleurs de la planète là où on ne les attendait pas: Uber possède le meilleur service de paiement du monde, un des rares qui a su rassurer et attirer les jeunes, Netflix possède le plus gros débit télécom sécurisé du monde alors que son catalogue de films est loin d'être le meilleur, Airbnb le meilleur système de notation , et c'est indispensable parce que son parc de logements est hétéroclite, Tesla la meilleure batterie universelle et pas seulement automobile, etc.
Bref les GAFA étonnaient le consommateur avec de nouveaux produits, les NATU déconcertent le citoyen avec des services inattendus. Les prochains, je ne sais pas ce qu'ils nous feront pour nous épater... Sans doute nous convraicront-ils que nous sommes des dieux...

mardi 3 novembre 2015

Epicure

Nul n'est attiré par le mal en le voyant mais, séduit par le bien qu'il y voit, il va vers le mal qui s'y trouve et s'y prend au piège.
Epicure, Sentence. Cité en préface à là BD XIII Mystery T. 1 La mangouste.