dimanche 28 octobre 2007

Un Livre Blanc de BrainSonic sur le Rich Media

Le Rich Média consiste en pratique à mixer tous les médias sur une même page web.
Vous visionnez une vidéo, vous voyez en même temps des slides qui défilent, vous pivez cliquer sur un menu pour aller à un endroit précis de la vidéo, etc.
Comme c'est une des spécialités de BrainSonic, ils ont pondu un petit opuscule sur le sujet, téléchargeable ICI sur leur site.
A part çà, leur livre blanc est bleu (voir la vidéo pour vérifier) mais ce n'est pas grave. Il dit quand même des choses intéressantes.


Il montre la difficulté des sites de e-commerce à se différencier les uns des autres dans le tryptique accueil - catalogue - fiche produit, l'essoufflement des marketings à base d'e-mailing, les limites du référencement et l'importance du taux d'abandon en cours d'achat:49% des internautes laissent tomber en chemin alors qu'ils avaient enclenché le processus de commande!
La solution, évidemment :travailler avec les nouvelles techniques de Rich Media, prônées notamment par BrainSonic. Par exemple, 69% des internautes regardent la vidéo incluse das un push - mail de e-commerce. L'e-pub vidéo serait même plus efficace que la pub télé en prime time, c'est vous dire!
Le "live" pour un lancement, ça marche bien aussi: plus de 11 000 personnes se sont connectées pour le lancement en direct sur le web de Windows Vista le 7 décembre 2006, ça faut un peu plus de monde que lors d'une conférence de presse classique...
Enfin, la WebTV devient THE argument : tout le monde peut désormais se payer sa petite chaîne télé sur internet: à condition d'avoir quelque chose à dire, bien sûr!

La méthode Triz et le business


Triz est la fameuse méthode de résolution des problèmes inventée par le russe Genrikh (ou Genrich, ou encore Henrikh, voire Henrich) Altshuller. Certains tentent d'en faire un business et, apparemment, les héritiers ne sont pas d'accord: voir le site de la fondation.
Altshuller est ce Russe impayable qui analysa des millions de brevets pour en déduire une sorte de méthodologie de l'invention industrielle.
Il la présenta à Staline en 1948 qui , toujours aussi inspiré, l'envoya immédiatement au Goulag où il resta jusqu'en 1954.
Pour se remettre de tout çà, il écrivit des livres de science-fiction sous le nom de Genrich Altov.
Il existe je crois deux bouquins, sérieux, de lui traduits en français: voir le site de son traducteur
Mais il y a aussi ceux qui aimeraient appliquer cette méthode au management alors qu'elle est adaptée à l'origine aux brevets industriels.
Et là ça devient plus drôle.
Comment adapter en effet au décisionnel humain quelques-uns de ses fameux 40 principes d'innovation, par exemple le principe 14 dit de la "sphéricité" et qui suggère de, je cite :
  • Remplacer les droites par des courbes, les plans par des hémisphères, les cubes par des sphères,
  • Utiliser des rouleaux, sphères, spirales, voûte
  • Remplacer les translations par des rotations, utiliser les forces centrifuges ...
Pas évident, n'est-ce pas? On imagine la perplexité des boards et autres comités directeurs chargés d'appliquer ces lois.
Le principe 21 dit de "l'aléotoire", lui, est déjà communément employé en management:
  • Conduire le procédé ou certaines de ses étapes (celles néfastes, dangereuses, hasardeuses) à grande vitesse
Et que dire du principe 24 de "l'insertion" qui sonne très particulièrement en management et relations sociales (voire en politique!):
  • Utiliser un objet ou procédé intermédiaire pour transmettre l’action
  • Combiner temporairement l’objet à un autre, lequel devra pouvoir être enlevé facilement (réversibilité) 
Manifestement, la méthode Triz a de beaux jours devant elle en management!

samedi 27 octobre 2007

Mise en page de presse, design, dessins, illustrations et maquette : best of quotidiens et magazines 2003 et 2004


Je publie à nouveau une version - complétée - de mon diaporama sur la mise en page de journaux et de magazines et sur les meilleures illustrations de presse, que j'avais déjà publié en plusieurs parties et qui parle des publications 2003 - 2004 primées par la Society for News Design et par la Society of Publications Designers, plus quelques magazines retenus par moi sur la fin des années 2000.

vendredi 26 octobre 2007

La fin des développeurs?


Le développement bouge! Pas mal de DSI testent en ce moment de nouvelles solutions de production de code, sur la base de spécifications UML, définies en commun avec les utilisateurs. Ensuite vous les entrez dans un générateur de type Bluage, vous appuyez sur un bouton et hop vous avez en sortie le code Java ou .Net. Il y a beaucoup d'avantages à cette démarche: finies les armées de développeurs, finie la maintenance également car si on veut des modifications, on réunit les utilisateurs, on change les spécifications et on regenère le nouveau code.
Ces tests ont lieu un peu partout dans le monde et en France mais, évidemment, on n'en parle pas beaucoup car ils ont des implications sociales délicates. Inversement, on pourrait dire que c'est une bonne arme anti-offshore: à quoi bon externaliser ce qu'on peut faire soi-même avec des outils appropriés?
Par ailleurs, cette nouvelle organisation du développement place les utilisateurs métiers au centre du dispositif et change enfin la donne dans ce couple MOA-MOE qui est une autre exception française, sur laquelle il faudra bien revenir un jour!
A quand un vrai débat public et transparent?

vendredi 19 octobre 2007

Une histoire horrible: il tue sa propre soeur!

Ceci est un vrai test psychologique.
C'est l'histoire d'un jeune homme.
Aux funérailles de sa mère, il aperçoit une jeune fille (qu'il ne connaissait pas) et la trouve fantastique.
La femme de ses rêves quoi.
C'est le coup de foudre, il en tombe éperdument amoureux.
Quelques jours plus tard, le jeune homme tue sa propre soeur.
Question:
Pour quel motif a-t-il tué sa soeur?
N'ALLEZ PAS TOUT DE SUITE lire la solution. Faites l'effort de chercher un peu, d'abord. C'est de la logique, tout simplement. Allez, cherchez encore...

Réponse :
(--merci Roland--)

lundi 15 octobre 2007

Le grand bazar de la soutenabilité

AlgoreDavidbloodLire l’article publié par McKinsey : Investing in sustainability: An interview with Al Gore and David Blood  
« Sustainability » : un mot mis en vedette par Al Gore, qui regroupe toutes les bonnes intentions du monde en matière de développement durable et d’économie sociale, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le nouveau Prix Nobel de la Paix (l’écologie mène à tout) a même investi dans un fonds spécialisé là-dedans, c’est dire s’il y croit. Le problème, c’est l’incroyable amalgame de toutes les tendances à la mode qu’on retrouve dans ce grand bazar. J’ai retrouvé une définition très militaire de la « sustainability : « Aptitude d'une force à maintenir sa puissance de combat au niveau requis pendant la durée nécessaire à l'accomplissement de sa mission. » C’est dans le glossaire de l’OTAN !
Dans la vision d’Al Gore, inutile de dire qu’on va beaucoup plus loin :
pour lui et son associé dans le fonds Generation Investment Management,
David Blood (ex patron de Goldman Sachs Asset Management), investir en
soutenabilité est « une façon explicite de reconnaître que les facteurs
sociaux, économiques, environnementaux et éthiques affectent les
stratégies business des entreprises. » Et les deux associés y mettent
en vrac : la politique RH (attirer et retenir les talents), la gestion
des risques et des opportunités liés au changement climatique, la
culture d’entreprise, ses normes de gouvernance, ses stratégies
annoncées vis-à-vis des différentes parties prenantes, mais aussi ses
actions philanthropiques, sa réputation et son image. Comme ils se
déclarent spécialistes de cette tambouille, autant dire qu’ils ont de
nombreux clients en perspective ! En tout cas, les Américains ont
toujours adoré trouvé des justifications économiques à de bonnes
pensées ou de bonnes actions. Même le Dow Jones s'y est mis, c'est dire!
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jeudi 11 octobre 2007

Les PDG et l'informatique: trois questions à poser

Ceocartoon(librement traduit d’une chronique de Charles Callahan et Joseph Nemec, de Booz Allen & Hamilton, publié par strategy-business.com )
Après l’obsession de la réduction des coûts de ces dernières années, pour les patrons, la question actuelle est : comment faire croître mon business ? Bien que tous les domaines qui puissent participer à ces opportunités (innovation, globalisation, relation client…) soient fortement optimisables par l’informatique, ne peuvent pas l’être sans elle, peu de patrons l’inscrivent comme une priorité dans leur agenda. Ils ont souvent été refroidis par des gros projets IT décevants. Mais, plus généralement, quand les PDG et le top management ne parviennent pas à reconnaître la valeur des investissements IT, c’est qu’ils n’ont pas bien compris le potentiel d’un traitement rapide de l’information.


Ils se partagent en deux camps : ceux qui continuent de vouloir d’abord
maîtriser les coûts et les autres qui disent « Avancez, on verra bien.
» Mauvaises attitudes ! Dans le premier cas, on peut passer à côté
d’opportunités ; dans le deuxième les équipes refuseront des prendre
des risques.
Mais ça change : les PDG commencent à s’intéresser à l’informatique.
D’abord parce que le ticket d’entrée d’un projet peut être très élevé
parce que les ambitions sont plus fortes : typiquement 100 millions de
dollars pour un gros projet dans une grande entreprise. De telles sommes attirent l'attention! Ensuite parce
qu’il faut y faire participer de plus en plus de gens, avec l’arbitrage
de plus en plus nécessaire de la direction générale. Enfin, avec des
projets d’une telle ampleur, les risques et les retours sur
investissement sont d’autant plus importants et donc à surveiller
étroitement.
On n’étudie plus aujourd’hui l’automatisation d’une seule fonction mais
bien une chaîne complète d’opérations (finances, supply chain, relation
client , etc.). Internet crée des liens supplémentaires avec clients et
fournisseurs. On passe à une architecture de réseau étendu qui
multiplie les applications… et les risques ! Au-delà des applications,
les projets deviennent globaux et transversaux et s’appliquent à
l’ensemble de l’entreprise. Enfin les besoins en communication ont
explosé : il faut en permanence envoyer messages et documents dans le
monde entier.
La prise de conscience a peut-être commencé en 1995 quand Jack Welch,
alors patron de General Electric, met l’informatique dans ses 5
opportunités clés de croissance : globalisation, nouveaux produits,
informatique, service client et qualité.
Aujourd’hui le PDG doit poser trois questions au top management :
1/ Construit-on la bonne infrastructure pour profiter des opportunités
du marché et le diriger?

L’informatique fait partie, mais pas toute
seule, de cette infrastructure ; elle en fait partie et elle la
supporte.
2/ Fournit-on des services informatiques au bon niveau de coût et de
qualité ?

Il faut faire baisser les coûts du service, certes mais en
adéquation avec le niveau de qualité demandé, là où elle est demandée.
C’est le ratio des deux composants qui est le plus important.
3/ Avons-nous les bonnes infos au bon moment pour faire notre business efficacement ?

Par le passé, les investissements IT se sont souvent focalisés sur de
grandes transformations des process. Aujourd’hui, il faut surtout se
préoccuper du profit client, de la performance globale du système
toujours orienté vers le client et ce sont les process et les données
utiles pour ces objectifs qu’il faut optimiser en premier.
Si les réponses comportent des doutes, il y a des points à améliorer.
Si elles sont trop affirmatives, c’est aussi inquiétant ! Cela révèle
peut-être une prise de conscience insuffisante de la gravité des
problèmes.

mercredi 10 octobre 2007

Les patrons face au web 2.0 : 6 conseils de George Colony, CEO deForrester

Georgecolonyforrester (extrait, en traduction libre, d’une chronique de George Colony, CEO de Forrester Research publiée par news.com)
1/ Changez de mentalité
Quand les PDG s’interrogent sur le web 2.0, ils se demandent surtout comment ce truc peut les aider à mieux vendre leurs produits et services, parce qu’ils trouvent que la pub classique via la télévision ou les journaux perd de son influence. Beaucoup pensent encore qu’ils peuvent dicter leurs prix et leur vison et que le monde les acceptera tels quels. Voilà pourquoi GM a continué de se faire des grosses voitures quand les prix du pétrole s'envolait ou pourquoi Airbus a construit l’A380 au moment où la façon de voyager évoluait complètement. Les clients changent plus vite que la mentalité des patrons. Le pouvoir, ce sont les clients qui l’ont.
2/ Refondre son site Web
Forrester a passé au crible plus de 1 000 sites corporate depuis 3 ans
et n’en a trouvé que 3% seulement considérés comme valables. La grande
majorité de ces sites est confuse, difficile à utiliser, doté d’un
pauvre design et renvoie une mauvaise image de la marque. Avec un tel
site, une entreprise ne peut pas s’estimer up to date dans la vente et
le marketing. Donc, à revoir ! Il y a aujourd’hui des méthodes précises
pour construire un site web performant orienté client.
3/ Une seule question au client
Plutôt que de poser mille questions à vos clients, demandez-leur
seulement : « Est-ce que vous recommanderiez ce produit (ce service) à
un ami ou collègue ? »
On peut utiliser des outils du web pour
recueillir et analyser les réponses comme le font très bien Enterprise
Rent-A-Car et Intuit. Ils utilisent la méthode de scoring Net Promoter Score  de Fred Reichheld. Lire son livre The
Ultimate Question
.
4/ Qui appartient à qui ?
Mon père a toujours acheté des Ford et il a tiré des bons numéros (la
Comet) comme des mauvais (la Pinto). Avec le web 2.0, une entreprise est
virée dès qu’elle fait une erreur en design, en prix, en service. De
mauvais commentaires dans des blogs et c’est fini ! La seule solution
est dans la réponse à la question 3 : connaître son client mieux que
ses compétiteurs. Utile même en cas de crise : voir la façon
magistrale dont Dell a géré son rappel de 4 millions de batteries
susceptibles de s’enflammer. Ensuite il a lancé le projet Ideastrom où
les clients font des suggestions et votent dessus.
5/ Les bits veulent être libres, ils sont au-dessus des lois
La première partie de la phrase, c’est Nicholas Negroponte, le chairman
du Media Labs du MIT (Massachussets Institute of Technology, qui le dit
[ndr : selon un commentaire sur news.com, ce ne serait pas lui qui aurait dit le
premier
« Bits want to be free » mais Steward Brand qui aurait dit en
1984 :
« Information wants to be free »] . Le monde digital est fluide.
La seconde partie est de moi : ce monde digital n’aime pas les
restrictions, cela ne sert à rien de créer des barrières, des DRM
(digital rights management). Les gens veulent avoir ce qu’ils veulent,
peu importe la manière dont ils l’obtiennent. Monsieur le PDG,
réveillez-vous et regardez cette brutale réalité en face.
6/ Un grand marketing + une grande techno
Ce qu’a changé le web 2.0, c’est la nécessité de cette alliance
marketing-techno. Qui comprend le mieux et peut concevoir la nouvelle
relation client ? Le marketing. Qui peut la mettre en œuvre ? La
technologie. Ces deux fonctions de votre entreprise doivent désormais
travailler main dans la main pour lancer votre stratégie 2.0. Et c’est à
vous, le PDG, de diriger cela. Soyez un opportuniste du web 2.0 sinon
vous en serez une victime.

Vidéo / Didier Lambert: "Le Cigref n'est pas une association anti-fournisseurs!"

Le DSI d'Essilor et président du Cigref tend la main aux fournisseurs informatiques, à l'occasion de l'AG 2007, hier à Paris, de l'association.
Dans les couloirs, les patrons de fournisseurs présents confirment: "La hache de guerre est enterrée; les relations sont normalisées."
Un des nouveaux chantiers 2008 du Cigref sera néanmoins l'open source...

Le Cigref envoie 6 messages-clés aux fournisseurs

Jean-Marc Lagoutte, DSI de Danone et vice-président du Cigref (Club informatique des grandes entreprises françaises) envoie six messages clés aux fournisseurs, lors de l'assemblée générale du Cigref, à Paris, aujourd'hui:
  1. Ecosystème: DSI et fournisseurs forment un écosystème : tenez-en compte, intégrez-nous dans vos réflexions
  2. Valeur métier: parlez à vos clients de valeur métier, pas de produits
  3. Roadmap: soyez plus stable, prévisible, orienté clients et long terme
  4. Stratégie de licensing: soyez plus transparent sur la valeur d'usage et ouvert aux discussions.
  5. Organisation commerciale et maintenance: démontrez votre capacité à exécuter globalement
  6. Associations professionnelles (Cigref, EuroCIO, AfroCIO): travaillez avec elles, elles sont vos alliées.

mardi 9 octobre 2007

SOA en France: +36% par an

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Si vous cherchez un marché porteur, le voici. La dernière étude du cabinet PAC montre l'essor du marché SOA (Services Oriented Architecture) en France, avec une prévision, tenez-vous bien, de 36% de croissance par an jusqu'en 2012. Il faut dire qu'il ne part pas de bien haut, certes : 340 millions d'euros en 2006. La progression reste néanmoins spectaculaire.


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Mais comme le souligne PAC dans le schéma ci-contre, c'est l'un des investissements les plus structurants de ces dernières années pour l'entreprise.
Attention donc à bien gérer ces projets!
Le communiqué de presse PAC

Comment Jonathan Schwartz veut réinventer Sun

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C'est dans une des dernières livraisons de Business Week / Technology : il paraît que le PDG au look d'éternel étudiant a même connu une NDE (near death experience); bref il est mort et ressuscité. Ce qui lui donnerait quelques atouts pour réussir, selon le journal.Il est célèbre aussi pour son blog, un des rares blogs de PDG à être vraiment lu.  Plus sérieusement, son obsession est de faire grandir l'entreprise et il serait prêt pour cela à nouer tous les partenariats possibles. Serait-ce une pré-annonce?

jeudi 4 octobre 2007

Fin de la loi de Moore, again

La loi de Moore, qui dit que sur un circuit intégré on peut doubler le nombre de transistors, et donc la performance, tous les 18 mois, n'en a plus pour longtemps à vivre.
Je sais, IBM et Intel, par exemple, ne sont pas d'accord avec moi.
Mais ce coup-là, ce n'est pas moi qui le dis mais Gérard Roucairol , directeur scientifique de Bull et grand ponte à Itea 2 et Euréka.
Pour lui, ce n'est pas un problème de composant ni de matériau, c'est simplement que la nanoplace coûte cher: à force de miniaturiser et de descendre vers les 90 ou 40 nanomètres, ça coûte très cher de trouver la niche. Une usine de semi-conducteurs ça va bientôt coûter 20 milliards de dollars à construire et plus personne ne pourra se payer ça à part peut-être les Etats-Unis et la Chine...
Même problème pour le stockage : contrairement à ce qu'on imagine, les besoins vont croître beaucoup plus vite que les capacités, drôle d'histoire!
Ainsi, en 2010, il nous faudra 10 puissance 21 de bits ou d'octets, je ne sais plus, j'en ai la tête qui tourne, pour stocker toutes nos petites idées et autres données. Et alors, me direz-vous, où est le problème? Ben, c'est plus que le nombre de particules dans l'univers...