samedi 19 décembre 2009

Homo numericus

Je ne sais pas s'il a la colonne en bon état.
Il y a des 9 et pas de lettres, donc c'est une moitié d'hexadécimal...
Piqué dans le rapport "Numérique et santé".

mercredi 16 décembre 2009

2010: prenez de la hauteur

Ce sera sans doute mon slogan pour 2010 : prenez de la hauteur.
Du recul, de la perspective, soyez zen.
Image prise pour l'hôtel Hameau Albert 1er à Chamonix: "Le 1er juillet 2009, Pierre Carrier, Perrine et Pierre Maillet, Jean-Franck Charlet, René Ghilini et Anthony Lamiche arrivaient au sommet du mont Blanc, chargés d'une table, de chaises et de couverts du restaurant Albert 1er. Ils y dressèrent cette table pour deux dont la photo illustre la couverture du livre Etoiles et Mont Blanc : Quatre saisons entre cuisine et montagne - Les recettes de l'Albert 1er à Chamonix (Ed. Glénat).

mardi 15 décembre 2009

Marché mondial des téléphones mobiles: +9% en 2010

Dernière estimation Gartner pour le marché mondial des téléphones mobiles: rebond de +9% en 2010 , après une année 2009 qui finit moins mal que prévu, à - 0, 7% (contre - 3,7% prévus trois mois plut tôt) ,soit 1,264 milliards d'unités vendus (lien Gartner RSS news mobiles) .
Cause du rebond: le marché gris, qui devient une composante à part entière du marché et, selon Gartner, il ne s'agit pas seulement des téléphones chinois.
A noter également:
  • Baisse des prix 2010 prévue sur smartphones et téléphones évolués: -3%.
  • Smartphones = 14% du marché en 2009, +23,% de croissance sur 2008; ils représenteront 38µ du marché en 2013, estime Gartner.
  • Le marché d'occasion et celui de la carte SIM seront plats en 2010 et en décroissance à partir de 2011.

dimanche 13 décembre 2009

Petit précis de vocabulaire branché

J’errais vieillissant dans les allées encombrées de la high-tech et de la com réunies quand soudain je me rendis compte que je ne comprenais plus rien de ce qu’il s’y racontait.
Alors je me suis mis au travail pour essayer de décoder ce nouveau jargon :
- Ne dites plus : « Excusez-moi, j’ai un coup de fil à donner ».
C’est mal vu, les gens pensent que vous ne les trouvez pas assez intéressants pour rester avec eux. Et puis l’expression est ringarde, on rit sous cape : « Quel nul, ce mec ! Ça fait 10 ans qu’y a plus de fil sur un téléphone !... Et pourquoi pas un ticket de première en métro, pendant qu’on y est ?! :) ».
Dites simplement : « Désolé de vous lâcher, les gars, j’ai un conf call ». Et, là, tout le monde vous excuse parce qu’un mec ou une nana qui a un conf call est forcément une personne importante, un VIP, on comprend qu’il a un agenda sur-booké, 24/7, le soleil se couche jamais sur ce gars, le monde entier le veut, on se pame pour lui.
- Ne dites plus à votre secrétaire, quand vous partez occuper un bureau en libre service: « Ne me dérangez pas, j’ai une réunion. » Personne n’est dupe, on sait très bien que vous roupillez en douce à la moindre occasion, tel un marin au long cours sur les grandes mers agitées du business global. Le problème c’est que vous ronflez, tout l’étage vous entend et se marre.
Dites : « Nicole, cochez la salle A24, je la prends pour un meeting ». C’est la seule pièce insonorisée du service mais personne n'en veut, elle n‘a pas de fenêtre, on dirait un bunker. Vous serez tranquille.
- Ne dites plus : « Eh, les potes, on se fait une bouffe ? » Les VIP du business passent autant de temps à manger qu’avant, surtout en France, mais il faut désormais un prétexte sérieux, tamponné sur la note de frais.
Dites plutôt : « OK pour le flash mob ? » Le flash mob c’est une réunion expresse lancée en twitter on ne sait pas par qui pour se réunir n’importe où le plus nombreux possible sans savoir pourquoi on y va mais faut en être sinon t'es totalement out.
- Ne dites plus : « En résumé, que peux-tu nous apporter pour remporter la compéte ? » Dans la pub, on fait des compètes, c'est le seul moment où on bosse, et quand on perd on n’est pas payé. Quand on gagne, c’est le directeur associé qui est primé.
Dites : « Nom de code : tu peux acter tes inputs ? » Soit le gars comprend et répond,: c'est un bon. Soit il ne comprend pas et s'il s'en sort, alors, il est vraiment très bon. Moi, je suis toujours en train de réfléchir à ce que ça veut dire mais, surtout, ne vous inquiétez pas, je vais trouver...
… A suivre…

Garmin-/Asus nuviphone G60: un drôle de terminal


On ne sait pas très bien ce que c'est, ce qui fait son charme, selon les uns, son problème, selon les autres. Ce Garmin-/Asus nuviphone G60 a la taille moyenne d'un hybride smartphone-PDA (personal digital assistant)-PND (personal navigation device), un bel écran tactile, un menu simple et, vu l'origine Garmin, on comprend tout de suite qu'il est orienté GPS.

lundi 7 décembre 2009

Pourquoi les DSI doivent apprendre à jouer au poker

Jean-Paul Renoux, ancien IBM, ancien DSI et co-fondateur de Poker for Business, explique pourquoi le poker est une bonne métaphore de l'entreprise: savoir prendre des décisions, comprendre ses partenaires (adversaires), élaborer une stratégie, gérer le stress... Autant de situations identiques pour les joueurs et les dirigeants. Le management, comme le poker, est un sport de compétition! Alors, mesdames et messieurs les managers et DSI, à vos cartes!

vendredi 4 décembre 2009

Dépenses informatiques 2010: ça devrait repartir!

Ne tournons pas autour du pot: sur ce graphique, c’est bien la confirmation par Forrester comme par les autres cabinets (IDC, Gartner) que, pour les budgets informatiques des entreprises, 2009 sera la plus mauvaise de ces dernières années mais qu’elle marque sans doute, tout le monde l’espère, le fond du cycle.
Le rebond devrait avoir lieu en 2010 avec une reprise légèrement plus rapide aux Etats-Unis.
Plus précisément les chiffres Forrester donnent
• 2009 = -6,3% Europe contre -5,1% Etats-Unis
• 2010 = +4% Europe contre +8% Etats-Unis
Le cabinet IDC est beaucoup plus mesuré en plus comme en moins:
• -1,8% en 2009 (worldwide)
• +2,9% en 2010
• +5,7% en 2012
Et, pour finir, les prévisions Gartner
• -5,2% en 2009
• +3,3% en 2010

C'est elle!


La voici, elle est venue, elle est là, derrière ma porte.
(photo prise avec un iPhone)

Laurent Besset (I-Tracing): les nouveaux experts de l'informatiquelégiste

Consultant associé chez I-Tracing, Laurent Besset dresse le portrait des nouveaux experts de l'informatique légiste. Ou comment la criminalité et ceux qui luttent contre elle s'adaptent au monde numérique. Attention à vos traces virtuelles!...

jeudi 3 décembre 2009

Laurent Landowski (Virtuoz), Prix Deloitte Fast 50 pour ses avatars

Co-fondateur et directeur général Europe de Virtuoz, Laurent Landowski a reçu le Prix Deloitte Fast 50 qui récompense les plus belles entreprises de croissance. Les avatars et autres agents virtuels intelligents Virtuoz se préparent à envahir l'Amérique! L'avatar, une nouvelle IHM (interface homme machine)?

mercredi 2 décembre 2009

Jean-Gabriel Ganascia, philosophe, cogniticien, prof d'informatique,définit la "sousveillance"

Philosophe et prof d'informatique, cogniticien et spécialiste d'intelligence artificielle, auteur de nombreux ouvrages, Jean-Gabriel Ganascia publie Voir et pouvoir : qui nous surveille ? aux éditions Le Pommier. Il définit la notion nouvelle de "sousveillance" ou la vigilance qui vient d'en bas, nous sommes tous sous le regard des autres. Pour le meilleur comme pour le pire.


mercredi 25 novembre 2009

Une histoire des robots très documentée


Bertrand Schneider vient de terminer un manuscrit passionnant : "Les robots sont-ils une menace pour l'espèce humaine?"
L'intérêt vient du sujet bien sûr  - la littérature générale, récente et française est rare dans ce domaine - mais aussi de l'auteur, un humaniste, au parcours éclectique et  bien rempli: diplomatie, prospective (secrétaire général du Club de Rome), technologies (président du Symposium Mondial des Technologies de l'Information)... Il est aussi consultant international et auteur de nombreux ouvrages dont 11 septembre 2001, Le Jour où le Monde a basculé.
Son regard sur les robots est d'abord celui d'un documentaliste forcené: il y a dans ce manuscrit que j'ai eu la chance de lire à peu près tout ce qu'il faut savoir sur le sujet. Combien de temps cette connaissance sera-t-elle valable? Là est la question!
Mais il y a aussi ce regard si particulier, questionneur: la technologie va-telle vraiment nous aider à construire un monde meilleur?...Les robots vont-ils nous échapper?...
Confucius disait déjà: "Celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage"...
Au fait, l'auteur cherche un éditeur!...
source image

L'Arsenal, de Venise, comme si vous y étiez


Grand Venise 1 - Arsenal
Une huile sur panneau de Montebello.
A voir l'expo chez  Jean-Roch Giovachini.

mardi 24 novembre 2009

jeudi 12 novembre 2009

Droit à l'oubli numérique : le débat

Droit à l'oubli numérique, par Bernard Benhamou
envoyé par lfone. - Les derniers test hi-tech en vidéo.
Initié par NKM, (bien) animé par Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'internet, ce fut un débat de plus sur un beau sujet (à Sciences Po Paris aujourd'hui): pour les fans, voir les messages sur le tag #oubli de Twitter où l'on apprend que NKM a joliment dit "Je suis un coucou numérique". Et tout le monde d'admirer le trait mais vous ne savez donc pas, malheureux, que le coucou est un très méchant zoziau qui pique le nid des autres (et bouffe leurs oeufs au passage...)! Bon elle a dit ça parce qu'elle n'a pas encore de site ministériel officiel mais ça va venir dans 10 jours, ouf! On apprend aussi sur cet indispensable fil Twitter, sans lequel on ne peut plus exister si on veut avoir l'air branché, que machin est resté en pyjama ou que machine a envie de faire pipi mais se retient tellement c'est passionnant. Re-ouf! On a frôlé l'inondation! Après qu'on ait parlé des fesses d'Alex Türk (président de la Cnil) cela pourrrait donner une fausse idée du débat qui fut d'excellente tenue, polissé et ennuyeux, à part une belle envolée lyrique de l'avocat Alain Bensoussan (oui je l'aime bien, je sais) qui prône le droit au suicide virtuel (ah, se faire harakiri de tous ses avatars!...). En fait, il n'a pas dit "suicide", il a dit "mort", parce qu'il y a renaissance ensuite... Ça devient eschatologique, cette affaire...
Pour les fans de fans, le débat sera diffusé sur techtoc.tv, je ne sais pas quand.
Au fait, le principal résultat, c'est qu'on risque d'avoir une loi. Forcément:  il y avait des députés et une ministre à ce débat, faut bien qu'ils bossent... Une loi de plus pour réguler d'en haut ce qui part d'en bas, une loi de plus qui part d'une mauvaise analyse et qui se traduira par de mauvaises décisions. Hadopi bis quoi!
Bientôt, faudra faire attention quand tu respires, ça peut faire du tort aux autres (c'est un peu déjà ça avec la grippe A, non?)

dimanche 1 novembre 2009

Scully (Bob)

Vous avez deux oreilles et une bouche. Utilisez-les en proportion.
(ex président de Morgan Stanley)

Utiliser Paypal pour ne pas se faire piéger par des prélèvementsabusifs comme sur Viadéo

J'ai suivi récemment une discussion sur Viadéo, où il était fortement reproché au réseau social de reconduire automatiquement ses abonnés Premium sans leur demander leur avis. Ce qui est plus que limite du point de vue du droit et qui augure mal de l'état d'esprit commercial de ce fournisseur. Je me suis empressé de vérifier mon compte: j'avais souscrit un abonnement Premium de trois mois seulement et je me suis aperçu qu'il était en fait reconductible tacitement. L'option est bien cachée au moment de la souscription et personne ne la voit!

vendredi 30 octobre 2009

Vinci (Léonard de)

Ô spectacle dégoûtant : voir la langue d'un animal dans le cul d'un autre...
(parodie de discours apocalyptique pour parler en fait des langues de porc et de veau dans la saucisse ; 1452-1519 ; « Prophéties facétieuses »)

Vilmorin (Louise de)

Je t'enlacerai, tu t'en lasseras.
(à son amant; "L'Alphabet des Aveux")

Vilmorin (Louise de)

Je méditerai, tu m'éditeras.
(à son éditeur; "L'Alphabet des Aveux")

Viénet (René)

A force de flairer l'oignon des bureaucrates les garde rouges ont fini par pleurer.
(réalisateur du film « La dialectique peut-elle casser des briques ? »)

Vian (Boris)

C'est les jeunes qui se souviennent. Les vieux, ils oublient tout.

Vian (Boris)

Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai.

Vespasien

L'argent n'a pas d'odeur.

Valéry, Paul

L'homme de génie est celui qui m'en donne.
Paul Valéry.

Valéry (Paul)

Dieu a tout fait de rien, mais le rien perce.

Valéry (Paul)

Ce qui est simple est faux, ce qui est compliqué est inutile.

Valéry (Paul)

Etre compétent, c'est se tromper selon les règles.

Twain (Mark)

Octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en bourse. Mais il y en a d'autres, particulièrement juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février.

Twain (Mark)

Les murs des cimetières sont une dépense inutile. Ceux qui sont dedans ne peuvent en sortir, et ceux qui sont à l'extérieur ne veulent pas y entrer.

Twain (Mark)

Quand je mourrai, je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la bonne compagnie...

Twain (Mark)

L'art de la prophétie est extrêmement difficile, surtout en ce qui concerne l'avenir.

Twain (Mark)

Consommée avec modération, l'eau ne peut sûrement pas faire de mal.

Twain (Mark)

L'épargne est une magnifique réalité, surtout quand nos parents l'ont pratiquée.

Twain (Mark)

La bonne éducation consiste à cacher tout le bien que nous pensons de nous-mêmes et le peu de bien que nous pensons des autres.

jeudi 29 octobre 2009

Bruno de La Tour (Connecticut): "Vers un bâtiment intelligent et green"


Bruno de Latour (Connecticut): le bâtiment techno-green
envoyé par lfone. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.
Directeur de l'agence Connecticut, éditeur de Domotique News et de nombreux sites web sur le bâtiment intelligent et le numérique, Bruno de Latour voit la France comme un pays avancé dans le domaine du green buidding, grâce à des consortiums réunissant BTP et IT et bien présents sur le sujet.

Twain (Mark)

Un banquier, c'est quelqu'un qui vous prête un parapluie par beau temps et qui le reprend lorsqu'il commence à pleuvoir.

Twain (Mark)

Je suis tout à fait pour le progrès. Ce que je n'aime pas, c'est le changement.

Toscane (Lucien)

A quoi reconnaît-on l'homme moderne ? Il a un jeton de caddie accroché à son porte-clé.

Toscane (Lucien)

Pour arriver à mes fins, je ne suis pas sûr de ne pas préférer dire ce que je pense à dire ce qu'il faut.

Toscane (Lucien)

Ce qui m'inquiète le plus, c'est tout ce que je ne sais pas et que je n'ai pas envie d'apprendre.

Toscane (Lucien)

La maturité, c'est quand tu passes de la question « Qu'est-ce que j'ai envie de faire dans la vie? » à la question « Qu'est-ce que j'ai envie de faire de ma vie? ».

Toscane (Lucien)

Comme disait mon grand-père, quand on est vieux, c'est pour la vie.

Toscane (Lucien)

Comment appelle-t-on chez les russes un brigand qui, à coup de corruption et d'escroquerie, fait main basse sur un pan entier de l'industrie ?... Un PDG !
(lu dans « La trahison Prométhée » de Robert Ludlum)

Tocqueville (Alexis de)

Faire la révolution, c'est comme écrire un roman, le plus difficile est de trouver la fin.
(cité dans « La compagnie, le roman de la CIA » par Robert Littell)

Timsit (Patrick)

Tous les ans, il y a de plus en plus de cons. Mais, cette année, je crois que les cons de l'année prochaine sont déjà là.

Teilhard de Chardin (Pierre)

Nous n'avancerons qu'en nous unifiant.
(1941)

Teilhard de Chardin (Pierre)

Certaines énergies tendent à rapprocher et organiser des milliards de consciences. De plus en plus nombreux nous découvrons que nous avons raison de croire à une super-organisation du Monde.
(~1950)

Teilhard de Chardin (Pierre)

Une "onde de participation" agite jusqu'au tréfonds les masses sociales et ethniques dans l'exigence et l'attente d'un accès ouvert à tous - sans distinction de classe ni de couleur - à la marche des affaires humaines... aboutit à renforcer en nous, de toutes parts, un sens général de l'organique à la faveur duquel le réseau entier des relations inter-humaines se charge d'une urgence, d'une intimité, d'un réalisme, depuis longtemps rêvés (ou pressentis par certaines âmes particulièrement douées) du "sens de l'universel" ».
(~1950)

Talleyrand

Si cela va sans dire, ça ira encore mieux en le disant.

Szent-Györgyi (Albert)

Découvrir, c'est voir la même chose que les autres et penser autrement.
(Nobel Médecine, Hongrois, qui a découvert la vitamine C dans le paprika)

Supervielle (Jules)

Ne touchez pas l'épaule du cavalier qui passe ; il se retournerait et ce serait la nuit.

mercredi 28 octobre 2009

Conférence - débat "Les médias du futur" - 26 novembre 2009

Télécom SudParis organise une conférence débat, que j'anime, le 26 novembre, sur son campus d'Evry, sur le thème
"Les médias du futur".

Il s’agit d’être à la fois concret et prospectif, dur challenge !
Date et heure : 26 novembre 2009 de 18h à 19h30
Lieu : campus de Telecom SudParis, 9 rue Charles Fourier, 91011, Evry ; Amphi 11
Durée : 1h30
Dans la salle : 150 auditeurs, étudiants, chercheurs, directeurs techniques, directeurs de R&D, directeur des nouvelles technologies, managers des PME du réseau des PME partenaires.
Un webcast est également prévu.
Ceci est la conférence inuagurale d'une série de 6 conférences qui se déroulerant en 2010 sur des thèmes prospectifs des usages technologiques, à l'occasion des 30 ans de Télécoms SudParis et Telecom Ecole de Management (ex INT)

Visier (Jean-Christophe)

Nous sommes passés d'une civilisation de la peine à une civilisation de la panne.
(chercheur au CSTB Centre scientifique et technique du bâtiment)

Voltaire

Je vous écris une longue lettre parce que je n'ai pas le temps de vous en écrire une courte.

Voltaire

Dieu a fait l'homme à son image, mais l'homme le lui a bien rendu.

Weill-Hébert (Olivier)

En matière de modestie, je ne crains personne.
(Cité par ; paraphrasant Alfred Capus : Il n'a qu'une qualité : il est modeste. Et il s'en vante !)

Wilde (Oscar)

Ma terreur est de ne pas être incompris.

Wilde, Oscar

Quand j'étais jeune, je croyais que l'argent était ce qu'il y avait de plus important dans la vie. Maintenant que je suis vieux, j'en suis sûr.

Wilde (Oscar)

Les hommes savent le prix de tout, mais ne connaissent la valeur de rien !

Wilde (Oscar)

Les Etats-Unis sont le seul peuple à être passé directement de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation.

Wilde (Oscar)

- Jack : Ceci, mon cher Algy, est toute la pure et simple vérité.
- Algernon : La vérité est rarement pure et jamais simple.
(De l'importance d'être constant, 1895, acte 1 sc.1 ; en anglais : The importance of being earnest peut se traduire aussi par De l'importance d'être sérieux).

mardi 27 octobre 2009

Stain (Claude)

L'indicateur qui indique que vous ne comprenez rien, c'est quand vous ne vous posez pas de questions.
(pdg de Coframi)

Spira (Alain)

La vie, c'est simplement changer de cabine sur le Titanic.
(chroniqueur cinéma à Paris-Match)

Sontag (Susan)

Le temps existe pour que des choses m'arrivent; l'espace, pour qu'elles ne m'arrivent pas toutes en même temps.
(citée par Carlos Fuentes)

Solon

Je ferai donc des lois si conformes aux intérêts des citoyens, qu'ils croiront eux-mêmes plus avantageux de les maintenir que de les transgresser.
(640-560 av. J.C.)

Socrate

La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien.
(470-399 av J.C.)

Singer (Isaac)

Un écrivain ne peut pas changer le monde. Il ne peut même pas le rendre pire.

Shaw (Georges Bernard)

Some men see things as they are and ask Why ? I dream things that never were and ask, Why not?

"Les gens regardent les choses telles qu'elles sont et se demandent pourquoi. Moi, je rêve aux choses telles qu'elles n'ont jamais été et je me demande : pourquoi pas ?"
(cité par Michel Mabile in « La maîtrise de l'innovation technologique » qui l'attribue par erreur à Martin Luther King, sans doute parce que d'autres l'attribuent aussi par erreur à Robert Kennedy annonçant l'assassinat de Luther King le 4 avril 1968 ; son frère John semble bien l'avoir dite, en sourcant Shaw à un discours au Dail, le parlement irlandais le 28 juin 1963)

Shaw (Georges Bernard)

L'Angleterre et l'Amérique sont deux pays séparés par la même langue.

Shaw (Georges Bernard)

Les spécialistes savent de plus en plus de choses dans des domaines de plus en plus restreints : à la limite, ils savent tout sur rien.

Shakespeare (William)

Puisque l'on ne sait rien de ce que l'on quitte, qu'importe si on le quitte avant l'heure.
(“Hamlet” Acte V scène II)

Shakespeare (William)

La gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant, jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître.

Serres, Michel

- Quelle est la différence entre la science et la technologie ?
- La science est ce que le père apprend à son fils. La technologie est ce que le fils apprend à son père.
(in Le Monde 2, août 2001)

Sénèque

Sans cap il n'est point de vent favorable.
(Adapté par Olivier Brault)

Senghor (Léopold Sédar)

Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.

Séguéla (Jacques)

- J'aime bien votre livre, dit un éditeur à un auteur. Sauf la fin.
- Pourquoi ?
- Elle est trop loin du début !

Scudéry (Mademoiselle de)

L'amour est un je-ne-sais-quoi, qui viens de je-ne-sais-où, et qui finit je-ne-sais-quand.
(1607-1701 « Clélie » La carte du tendre)

Schopenhauer, Arthur

La vérité objective d'une proposition et la validité de celle-ci au regard de l'approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. D'où cela vient-il ? De la médiocrité de l'espèce humaine.
Arthur Schopenhauer

Schnitzler (Arthur)

Il est tellement facile d'écrire ses souvenirs quand on a une mauvaise mémoire.
(1862-1931, auteur de « La Ronde » qui inspira un film à Max Ophüls)

Satie (Erik)

Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens.
(Anonyme) (Écrits réunis par Ornella Volta, Éditions Champ Libre, 1981, p. 174)

Sassoon (Vidal)

Le seul endroit où le succès précède le travail est le dictionnaire.
(styliste britannique)

Sartre (Jean-Paul)

Le passage d'une étape à une autre est toujours un enrichissement ; il y a toujours plus dans la synthèse que dans la thèse et l'antithèse réunies.

Saint-Exupéry (Antoine de)

Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.

Rivarol

C'est un terrible avantage de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser.

Rivarol

Les rois continueront à perdre la tête tant qu'ils porteront la couronne sur les yeux plutôt que sur le front.

Rilke (Rainer Maria)

Si le vin est amer, deviens le vin.

Renard (Jules)

Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente.

Renard (Jules)

Si l'argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !

Renan (Ernest)

Qui sait si la vérité n'est pas triste.

Raffarin (Jean-Pierre)

Celui qui reçoit une gifle est un homme giflé, celui qui reçoit un hommage est un homme âgé.
(Premier ministre, cité par Le Canard Enchaîné du 03/12/03, p.3 ; à qui l'a-t-il piqué ?)

Breton (André)

Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu.

Proverbe africain

Si un animal vous dit qu'il peut parler, il ment probablement.

Aristote

L'homme est un animal politique.
(ou "social", selon les traductions...)

lundi 26 octobre 2009

Marx (Karl)

L’homme … est non seulement un animal social, mais un animal qui ne peut s’individualiser que dans la société.
(Introduction générale à la critique de l’économie politique)

Racine (Jean)

Qui veut voyager loin ménage sa monture.
(« Les plaideurs »)

Proverbe tibétain

Le sage ne joue jamais à saute-mouton avec une licorne.

Proverbe taoïste

Quand tu fermes le poing, il ne renferme que du vide ; quand tu ouvres la main, elle s'ouvre sur le monde.

Proverbe soviétique

- Qu'est ce que la science ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir.
- Qu'est ce que la philosophie ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir qui ne s'y trouve pas.
- Qu'est ce que le matérialisme dialectique ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir qui ne s'y trouve pas et s'écrier : « ça y est, je l'ai !»

Proverbe soviétique

- Qu'est ce que la science ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir.
- Qu'est ce que la philosophie ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir qui ne s'y trouve pas.
- Qu'est ce que le matérialisme dialectique ? Chercher dans une pièce sombre un chat noir qui ne s'y trouve pas et s'écrier : « ça y est, je l'ai !»

Proverbe chinois

Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas.

Proverbe chinois

Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
(on source aussi Confucius, ça fait mieux!)

Proverbe asiatique

Une vision sans action est un rêve ; une action sans vision, un cauchemar.
(quand on source proverbe asiatique, personne n'ose contredire, c'est ça qui est bien)

Proverbe arabe

En Occident, on dit : « Rira bien qui rira le dernier. » En Orient, on dit : « Quand la neige fondra, la merde apparaîtra. »
(d'après)

Proverbe arabe

Si tu penses que le lion est un âne, va donc lui mettre un mors !

Proverbe anonyme

Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console.

Proverbe américain

Dans une affaire, il y a toujours un pigeon. Si vous ne savez qui c'est, c'est que c'est vous.

Proverbe américain

Prospérité : prudence ! Adversité : patience !

Proverbe anglais

Pour réussir dans la vie, prenez exemple sur les canards : présentez une attitude calme et indifférente à la surface, et pédalez furieusement en-dessous !

Proverbe africain

Tant que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à l'avantage des chasseurs.
(cité par René Dumond in Le Monde 2, août 2001)

Proverbe africain

Il faut être à la fois arbre et pirogue.

Proverbe africain

Tous les Blancs ont une montre mais ils n'ont jamais le temps.

Prévost (Daniel)

Le temps passe, les œufs durent.

Prévert (Jacques)

Si la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie.

Prévert (Jacques)

Il suivait son idée. C'était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer.

Popper (Karl)

The survival value of intelligence is that it allows us to extinct a bad idea, before the idea extincts us.

Platon

La méthode dialectique est la seule qui, rejetant les hypothèses, s'élève jusqu'au principe même pour établir solidement ses conclusions et qui tire peu à peu l'œil de l'âme de la fange grossière où il est plongé et l'élève vers la région supérieure.
La République, VII, 533a. (in Armogathe Daniel, La synthèse de documents, Dunod, 1988, p.2)

Platon

Ce n'est pas parce qu'on craint de la commettre que l'on blâme l' injustice mais parce qu' on craint de la subir.

Platon

L'ignorance de soi est une ignorance qui s'ignore, la pire donc.

Platon

Peut-être en réalité, sommes-nous morts.
(Platon, 427-347 av J.C., fondateur de l'Académie à Athènes, première école de philosophie qui durera jusqu'au 6e s.ap. J.C. ; au fronton de l'Académie : « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ! »)

Pirandello

Les faits sont comme des sacs, quand ils sont vides, ils ne tiennent pas debout.

Picasso (Pablo)

Tout ce qui peut être imaginé est réel.

Picasso (Pablo)

Tout acte de création est d'abord un acte de destruction.

Picasso (Pablo)

L'art est un mensonge qui oblige à découvrir la vérité.

Peter (Laurence J.)

La beauté et la vérité sont comme les verres de contact : dans l'œil du spectateur.
(« le principe de... »)

Perles du bac

Le mètre est la dix millionième partie du quart de méridien terrestre, pour que ça tombe juste on a arrondi la terre.
(1999)

Paulhan (Jean)

Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de sens ; et les sens, de mots.

Pascal (Blaise)

Toute chose étant aidée et aidante, causée et causante, et les plus éloignées étant liées de façon insensible, je tiens pour impossible de connaître la partie si je ne connais le tout , et de connaître le tout si je ne connais les parties.

Pascal (Blaise)

Tout qui est au monde est concupiscence de la chair ou concupiscence des yeux ou orgueil de la vie : libido sentiendi, libido sciendi, libido dominandi.
(« Les Pensées », citant Saint Jean, Première épître 2.16, cité par Sœur Emmanuelle)

Pascal (Blaise)

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.
(« Pensées »)

Pascal (Blaise)

Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie.

Parkinson (Cyril Northcote)

Tout travail tend à se dilater pour remplir le temps disponible.
(historien et journaliste anglais)

Pagnol (Marcel)

Il faut se méfier des ingénieurs, çà commence par la machine à coudre et çà finit par la bombe atomique.

Outrebon (Thierry)

On n'emmène pas son nougat à Montélimar.
(journaliste)

Orwell (Georges)

Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.

Orange-Nassau (Guillaume d')

Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
(dit le Taciturne, Stathouder de Hollande (1533-1584)

J'adore Jim Harrison

J'adore Jim Harrison, sans doute parce que je n'arriverai jamais à écrire des histoires comme lui. Dans "Légendes d'automne" (1985), qui reste l'un de ses meilleurs livres, les premiers personnages qu'il met en scène dans la première nouvelle ("Une vengeance") sont un type en train de se vider de son sang dans le désert et les coyotes et les vautours autour de lui qui attendent patiemment l'heure du repas. Difficile de faire mieux pour donner le ton dès le départ! Mon prochain livre, un polar, commence, pour l'instant par "Toc,toc, toc.." Pas mal non pour un début?

dimanche 25 octobre 2009

Wilde (Oscar)

Le mariage est la cause principale de divorce.

Hoffman (Lisa)

Le mariage, c'est un peu comme le nombre pi: naturel, irrationnel, très important.

Dumas fils, Alexandre

L'amour, c'est de la physique; le mariage, c'est de la chimie.
Alexandre Dumas fils

Doris (Pierre)

Les morts ont de la chance: ils ne voient leur famille qu'une fois par an. A la Toussaint.

Wadswoth (Charles)

Le temps qu'un homme comprenne que son père avait sans doute raison, il a l'âge d'avoir un fils qui pense qu'il a tort.

samedi 24 octobre 2009

Saint-Exupéry, Antoine de

On est de son enfance comme on est d'un pays.
Antoine de Saint-Exupéry

Aleichem, Sholem

Un célibataire est quelqu'un qui, chaque matin, arrive au travail d'une direction différente.

Cadet (Coquelin)

Je connais une belle-mère qui dort avec ses lunettes, pour mieux voir souffrir son gendre la nuit.

Renard (Jules)

L'amour tue l'intelligence. Le cerveau fait sablier avec le coeur. L'un ne se remplit que pour vider l'autre.

Comte (Auguste)

La formule sacrée du positivisme: l'amour pour principe, l'ordre pour base, le progrès pour but.

mercredi 21 octobre 2009

Novalis

Chaque Anglais est une île.

Nixon (Richard)

Je n'ai pas menti. J'ai dit des choses qui, plus tard, se sont avérées fausses.
(watergate, 1978)

Nietzsche (Frederich)

Les plus grands événements ne sont pas de nos heures les plus bruyantes, mais de nos heures les plus silencieuses.
(Ainsi parlait Zarathoustra, p. 184, Éd. Livre de poche no 987)

Nietzsche (Frederich)

Plus abstraite est la vérité que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur séduire les sens.

Nietzsche (Frederich)

Les vraies richesses sont les méthodes.

Nietzsche (Frederich)

Deviens ce que tu es.

mardi 20 octobre 2009

Diderot

La liberté d'écrire et de parler impunément marque soit l'extrême bonté du Prince soit le profond esclavage du peuple. On ne permet de dire qu'à celui qui ne peut rien.

Cocteau (Jean)

Ce que les autres te reprochent, cultive-le ! Parce que c'est toi !

Pindare

Autres temps, autres mœurs...
(attribué à...; grec, Ve siècle av. J.-C.)

Les votes de Dieu et du Diable

L’autre jour, je demande à Dieu pour qui il a voté aux dernières présidentielles.
- Sarkozy, me dit-il.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est le seul qui me l’a demandé.
- Mon Dieu, vous voulez rire. Et Bayrou, il ne va pas à la messe, lui ?
- Si, mais il ne pense qu’à ses chevaux. Il se prétend éleveur alors qu’il n’a que deux vieilles poulinières rassies.
- Ségolène, famille nombreuse, fille de militaire, tout le tintouin, elle, elle vous parle forcément.

Allen (Woody)

L'avenir est la seule chose qui m'intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années.


Auster (Paul)

On ne devrait jamais sous-estimer le pouvoir des livres.
(Brooklyn Follie)

Liszt (Franz)

J’ai lancé mon javelot dans les espaces indéfinis de l'avenir.

Jean-Michel Planche (Witbe) voit la gourvernance de l'internet comme uncontre-pouvoir

Le serial entrepreneur, créateur d'Oléane, premier fournisseur internet privé,  revendu ensuite à bon prix à France Télécom, créateur de Witbe, répond à mes questions lors des 30 ans de Telecom SudParis et Telecom Ecole de Management. Il faut rester vigilant pour ne pas se laisser enfermer dans un système internet technocratique et totalitaire. "L'internet, c'est nous!" dit-il haut et fort.

Nietzsche (Frederich)

Il faut avoir encore du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.
Ainsi parla Zarathoustra, I,5 (citation trouvée dans un article de Daniel Ramirez "Michaël Jackson était-il philosophique?" sur le site de café des phares)

Nerval (Gérard de)

Le premier qui compara la femme à une rose était un poète ; le second un imbécile.
(attribué à Nerval par Roger Caillois)

Néron

Amicitia nostra dissoluta est.
(dit-il à son précepteur Sénèque; quelque temps après, il tenta de l'empoisonner...)

Nasrudin (Mulla)

- La lune est plus utile que le soleil !
- Pourquoi ?
- C'est quand il fait nuit qu'on a besoin de lumière.
(cité par Idries Shah ; appelé également Nasr Eddin Hodja ou Mullah Nasruddin)

Napoléon

Qu'est-ce que l'histoire, sinon une fable sur laquelle tout le monde est d'accord ?
(cité par Dan Brown « Da Vinci Code »)

Naipaul (V. S.)

Le chagrin te tendra son piège et il te détruira.
(« A la courbe du fleuve »)

lundi 19 octobre 2009

Musset (Alfred de)

Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours,
Sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe,
Ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment.
(« Poésies »)

Musset (Alfred de)

Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
(« La coupe et les lèvres »)

Mourot (Pascal)

La vie est un puzzle, dont chaque pièce est une opportunité.
(directeur de la rédaction de Fil-info-France, quotidien web indépendant d'actualité internationale)

Montesquieu (Charles-Louis de Secondat, baron de)

L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître.
(1689-1755)

Montaigne (Michel Eyquem de)

Je n'ai jamais vu au monde plus grand monstre ni miracle que moi.

Montaigne (Michel Eyquem de)

Au plus élevé trône du monde, nous ne sommes néanmoins assis que sur notre cul !

Mintzberg (Henry)

Hier, les managers ne faisaient que manager l'entreprise, les leaders la dirigeaient ; aujourd'hui, les leaders ne font que la diriger, les héros la sauvent ; demain les héros ne feront que la sauver et les dieux en seront les rédempteurs.
(prof à McGill University et Insead)

McNealy (Scott)

Eat lunch or be lunch.
(pdg de Sun Microsystems, 2002 ; en français : tu prends ta part de gâteau ou bien c'est toi qu'on bouffe.)

dimanche 18 octobre 2009

Art, média et technologie: une fabuleuse chronologie

Enfin sur une même frise chronologique les évolutions paralléles et parfois convergentes (n'en déplaise aux Euclidiens!) de l'art contemporain, des nouveaux médias, de la science et des technologies.
Travail grandiose à déguster comme un point de départ vers d'autres enquêtes.
merci à Patrick Peccatte d'avoir levé cette fabuleuse trouvaille
et merci au site de R.C Hoetzlein de l'avoir publié!

mardi 13 octobre 2009

Maurois, André

Il me semble que la plupart de nos douleurs morales viennent de ce que nous avons des mots pour les décrire. André Maurois (1885-1967)

Marx (Karl)

Donnez-moi un moulin à bras et je vous donnerai la société féodale.
(moulin à bras ou moulin à vent ? cité par Dominique Strauss-Kahn, Hourtin 1998 )

Marx (Karl)

Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer.

Marx (Karl)

Moins vous êtes, plus vous avez.

Marot (Clément)

Tout vient à point à qui peut attendre.
(« Chansons »)

Mao

Si vous construisez un port, les bateaux finiront bien par arriver.

lundi 12 octobre 2009

Souvenirs d'enfance, un livre-objet sur la nostalgie des sixties, enFrance


Les Editions Ouest-France ont eu le culot de publier ce beau livre-objet, de François Bertin, rempli de photos et souvenirs d'enfance, au sens propre. Bon, il a mis un peu de temps pour parvenir jusqu'à moi puisqu'il date de 2007! Mais le passé qu'il évoque n'a pas changé... J'adore ces images du mange-disque ou de la machine à coudre Singer, la pendule Art Déco de la cuisine... Et puis, surprise, au détour d'une page, une pochette de photographe avec de vieilles photos dedans, un calendrier rubgy de 1957 (ils ne posaient pas à poil à l'époque) et même un billet de 10 000 francs dans un portefeuille en simili-cuir! Je suis épaté par le travail d'enquête et par la réalisation qu'a nécessité ce libre.

1664 articles de blog écrits depuis le 15 novembre 2004: à votre santé!

Le premier s'intitulait: "Qui veut pisser loin ménage ses chaussures" (merci Thierry O.) ce qui laissait bien augurer de l'excellente tenue intellectuelle de ce blog, qui ne s'est jamais démentie depuis. Depuis, justement, il y a eu des hauts et des bas, en tout cas en quantité d'articles publiés (je dis bien "articles" et non "billets" ou "post" car le métier d'un journaliste est d'écrire des articles, même quand il se lâche car dans ce cas c'est l'article d'un journaliste qui se lâche, par exemple quand je disais que Loïc le Meur ne comprenait rien au journalisme ou que j'écrivais "Blogueur = glandeur"!...):
► 2009 : 104 articles; ça repart doucement
► 2008 : 132 articles; en petite forme
► 2007 : 239 articles; fin d'année perturbée
► 2006 : 320 articles; retour à un régime plus "normal"
► 2005 : 781 articles! l'année de la folie du blog
► 2004 : 72 articles; démarrage sur les chapeaux de roue en fin d'année
Dernière heure: cet article devrait s'auto-détruire car il n'a plus de raison d'être; j'ai fait le ménage dans les archives, où il y avait pas mal de doublons, et je n'en suis plus qu'à 1592...Qui est vous l'avouerez un nombre beaucoup moins intéressant que 1664, en tout cas pour boire un coup... Alors tant pis je garde l'article!...
Dernière dernière heure: vous avez fait l'addition parce que vous êtes pointilleux et que vous aimez bien prendre un journaliste en défaut et vous avez trouvé 1578 et non 1592! Et vous avez raison! Il y a 14 qui ne sont pas publiés, pour telle et telle raison.
Dernière dernière dernière heure : Et de toute façon, tout est faux depuis le départ: : j'en ai peut-être publié 1664 mais j'en ai écrit beaucoup plus!.....

Mao

La bouse de vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de l'engrais.

Malraux, André

L'écrivain n'est pas le transcripteur du monde : il en est le rival.

Malraux, André

Il n'est pas facile à un poisson de voir son propre aquarium.
André Malraux

Peace and Love, by François Cointe

François Cointe est l'ancien et talentueux illustrateur du journal Le Monde Informatique, et il oeuvre maintenant sur le site web lemagit.fr. Il a ce talent rare de l'amalgame, de la collision entre les actus et les événements de tous horizons. Merci à Séverine Godet qui l'a mis sur FB.
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vendredi 9 octobre 2009

Malraux (André)

La nouvelle civilisation ressemble aux appartements déjà vides : on attend les déménageurs.
(1901-1976)

Maidment (Robert)

Il existe trois façons de monter au sommet d'un arbre :
- 1. grimper ;
- 2. s'asseoir sur un gland et attendre;
- 3. se lier d'amitié avec un grand oiseau.
( ? extraits du livre de Roger von Oech)

Maeterlinck

Il n'y a rien de plus beau qu'une clef, tant qu'on ne sait pas ce qu'elle ouvre.
(« Aglavaine et Sélysette »)

Une histoire des codes secrets qui se lit comme un polar


Le livre n'est pas récent, il date de 1999 donc on ne saura rien des dernières avancées de la cryptographie moderne. Mais pour se faire une idée de ce domaine, il n'y a pas mieux! Et surtout, il se lit comme un polar :  ne manquez pas l'extraordinaire énigme des  trois chiffres de Beale toujours dont un seul a été découvert  et qui doit aboutir à un trésor enfoui dans l'Ouest américain ! Et, pour se mettre dans l'ambiance, le livre finit même par des exercices de déchiffrement. En Poche, il ne vaut que 6,95 €, ce serait bête de se priver de tant de connaissances. Le coup dans l'Antiquité du messager qu'on rasait pour écrire un message sur sa tête et qu'on n'envoyait qu'une fois les cheveux repoussés, je connaissais mais maintenant je sais de qui il s'agit! Au fait, fallait pas être pressé à l'époque! Mais je ne vous le dirai pas...

jeudi 8 octobre 2009

L'orgueil contre la paresse

Pourquoi te lèves-tu le matin? A part l'envie de pisser, qu'est-ce qui te pousse ainsi à bouger? Moi, mon plus grand bonheur, une fois le café avalé au lit, est de me rencogner sous la couette. Je tente alors désespérément de retrouver mes rêves là où je les avais laissés. Tiens, cette nuit, j'étais en stage avec un groupe de jeunes femmes et d'hommes; on nous emmène dans un vestiaire où il faut se déshabiller et prendre sa douche, ensemble… Ding! C'est là que le réveil sonne!... Je ne saurai jamais la suite. Ni d'aucun de mes rêves sublimes et passionnants.

Luther King (Martin)

On sait guider des missiles mais pas des hommes.

Lévy (Lorraine)

La contrebasse, c'est la voix de mon père avec le corps de ma mère.
(Réalisatrice et joueuse de contrebasse, cité par Lévy)

Lénine

Les faits sont têtus.

Lec (Stanislaw Jerzy)

Sésame, ouvre-toi ! Je veux sortir !

Toscane (Lucien)

Ce moi qui m'exaspère est aussi celui qui me fait avancer.

Devenir un manager humain et intelligent, un beau rêve


On sait depuis longtemps que prendre des décisions n'est pas une affaire rationnelle. Les managers sont plutôt des gens bizarres, paranoïaques et égotiques qui décident plus ou moins bien, en fonction de critères arbitraires et personnels. Et parfois, miracle, ils tombent juste. Pour leur donner un peu plus de méthode et de compréhension de leurs actes, voici le livre de la coach Bernadette Lecerf-Thomas qui s'est penchée sur l'apport récent des neurosciences et ce qu'on pouvait en déduire pour ce qu'on appelle à tort l'art du management. Entre l'ancien organigramme obsolète et le monde en réseaux de la génération Y, il existe peut-être une voie intelligente pour de nouveaux managers, capables d'un peu plus de compréhension des relations humaines et d'un meilleur usage des technologies d'information. Il serait temps!

mercredi 7 octobre 2009

Leyio, une clé USB sécurisée et communiquante

Le bidule tient bien dans la main, il ressemble à un mini baladeur et en fait c'est une mémoire de stockage de 16 Go qui se connecte en USB à l'ordinateur.
Mais elle a deux particularités, outre sa forme rigolote:
- une authentification par lecture de l'empreinte du pouce qui permet de sécuriser le contenu.
- une communication de Leyio à Leyio qui se fait directement simplement en agitant l'appareil!
J'en ai eu deux exemplaires quelques jours entre les mains (mais sans pouvoir tester l'authentification) et j'ai pu vérifier que la communication entre appareils se passait vite et bien.
Au fait, il rentre dans la catégorie des PSD en anglais: Personal Sharing Devices mais un devrait rajouter un "c" comme communiquant. Le transfert sans fil entre les deux appareils est donné pour 10 Mbps: je l'ai testé sur des photos et des vidéos et c'est effectivement très rapide, sans commune mesure avec le Bluetooth habituel.
Puisqu'il peut stocker 16 Go et qu'il dispose d'un mini-écran, on peut néanmoins regretter l'absence de fonctions minimales de lecteur mp3. Mais c'est quand même aujourd'hui l'une des façons les plus pratiques et les plus sécurisées d'échanger rapidement des données entre deux personnes.
Je ne sais pas ce que vont en penser les responsables sécurité des entreprises: vont-ils y voir une faille de plus que la mobilité apporte dans leur dispositif ou au contraire une possibilité de normaliser certaines procédures de transport et d'échange de données?...

Lautréamont

Chaque matin, quand le soleil se lève pour les autres...
(Chant 1 de Maldoror)

Lao-Tseu

Quand le coup de tonnerre a éclaté, il est trop tard pour se boucher les oreilles.

Lamennais

On dit qu'il y a des anthropophages ; je le sais, mais cela n'a pas dû être long ; ils ont dû mourir empoisonnés.

Steve Ballmer en petite forme sur Windows phone

On l'a connu plus impétueux. Quand il est monté sur la scène du campus de Microsoft pour l'annonce mondiale, à Issy les Moulineaux en simultané avec New York s'il vous plaît!, le pas était un peu plus lourd que d'habitude, la voix un peu plus mécanique. Bref, le lancement par Steve Ballmer, de la nouvelle stratégie mobilité, Windows phone et Windows mobile 6.5, a été bien faite, sans plus. La démo par Nicolas Petit s'est bien passée, le public a applaudi, les appareils photo ont crépité. Quelques questions-réponses pour la forme avec les pirouettes habituelles et déjà la star repartait vers d'autres obligations.
La rumeur dit que le patron n'est pas vraiment satisfait de la nouvelle mouture du système d'exploitation pour smartphone. Il faut dire que les versions antéireures en ont fait râler plus d'un (moi y compris) avec leurs lots de ralentissements et bugs en tout genre.
La nouvelle version est donc attendue avec circonspection.
Elle a au moins un avantage: comme c'est du Microsoft, elle booste le marché des fabricants et comme par hasard on voit apparaître au même moment les premiers smartphones avec un processeur à 1 GHz, chez Acer et Toshiba notamment. Qui s'en plaindrait!

Berry (Gérard)

Le 20e siècle n’est plus qu’un livre d’histoire pour nos enfants.
(professeur au Collège de France)

Serres (Michel)

Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents.

Eluard (Paul)

Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses.

Luther

Tout homme est Pape une bible à la main.

mardi 6 octobre 2009

Le job qui monte: CPO, Chief Performance Officer

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Dans le cercle des spécialistes des systèmes d'information, on parlait depuis un moment d'une autre appellation pour CIO (à l'origine: Chief Information Officer, en français DSI, Directeur des systèmes d'information) qui pourrait désormais signifier: Chief Innovation Officer.
Oui mais voilà: à peine la nouvelle fonction commence-telle à apparaître sur quelques cartes de visites que déjà on ne parle plus que d'une autre : CPO, le Chief Performance Officer. Celle-ci est pourtant connue depuis plusieurs années sans avoir vraiment décollé mais c'est sans doute la crise qui la remet au goût du jour: voir CPO. Et aussi bien sûr Obama qui a créé la fonction CPO dans son gouvernement, bonne chance!

Lamartine (Alphonse de)

J'aimai, je fus aimé ; c'est assez pour ma tombe.

Lamartine (Alphonse de)

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
(Méditations).

Lamartine (Alphonse de)

Borné dans sa nature, infini dans ses vœux,
L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux.

Lacan (Jacques)

Un patient : « Je ne suis quand même pas un abruti ! » Lacan : « Ce n'est pas parce que vous le dites que ce n'est pas vrai. »

Labiche, Eugène

J'ai fini par m'apercevoir que je n'étais plus le seul à partager la fidélité de mon épouse.
Eugène Labiche

Labiche, Eugène

Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive.
Eugène Labiche

Labasse (Bertrand)

La réalité n'a pas d'heure de bouclage.
(prof de communication in Les Cahiers du journalisme ESJ Lille Printemps 2004, - n°13)

La Bruyère (Jean de)

Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu'à l'affecter.

Kissinger (Henry)

Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine : mon agenda est déjà plein.

Kerouac (Jack)

« Clochard céleste »
(à propos de Rimbaud : “La Beat Generation")

Gardner (Ava)

« Combien avez-vous eu de maris ? - En comptant les miens ? »
Kerdellant, Christine et Meyer, Eric à Ava Gardner.
(cité par , in « Le plus beau métier du monde », Flammarion; peut-être est-ce plutôt à Zsa Zsa Gabor?)

Kennedy (John F.)

Pardonnez à vos ennemis, mais n'oubliez jamais leurs noms.
("Forgive your enemies, but never forget their names.")

Julliard (Jacques)

Il y a de l'Orgon dans l'intellectuel progressiste : il suffit qu'un mur s'effondre devant ses yeux pour qu'il renonce à l'architecture.

Jouy (Jules)

L'heure, c'est l'heure ; avant l'heure, c'est pas l'heure ; après l'heure, c'est plus l'heure.

Jefferson (Thomas)

Un être ignorant ne peut pas être libre.

Jankélévitch (Vladimir)

J'aime que la musique ne soit pas sourde à la chanson du vent dans la plaine, ni insensible aux parfums de la nuit.
(Quelque part dans l'inachevé, p. 302, Folio essais no 60) (1903-1985)

Ionesco (Eugène)

Les paroles seules comptent, le reste est bavardage.

Ionesco (Eugène)

Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux.

lundi 5 octobre 2009

Hugo (Victor)

La Chine est un bocal de fœtus.

Hugo (Victor)

C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas.

Houdar de la Motte (Antoine)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité.

Homère

Rends grâce à ta vieillesse de mon indulgence.

Homère

Qu'on ait langui dans l'indolence, ou qu'on se soit engagé dans de longs travaux, on est confondu sous la même tombe.

Hillel

- If I am not for myself, who will be for me ? - If I am only for myself, what am I ? - If not now, when ?
(attribué à Hillel par Richard Stallmann inventeur de GNU - Si je ne suis rien pour moi-même, qui sera pour moi ? Si je suis tout pour moi-même, que suis-je ? Si ce n'est pas aujourd'hui, alors quand ?)

Halliday (Johnny)

- Que pensez vous de Toulouse-Lautrec ? - Je crois que c'est Toulouse qui va gagner.
(attribué à)

Gump (Forest)

La vie, c'est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
(héros du film éponyme, avec Tom Hanks)

Guitry (Sacha)

Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage.

Guitry (Sacha)

Ne prenez pas la vie trop au sérieux ; de toutes façons, vous n'en sortirez pas vivant.

Guitry (Sacha)

La plus grande des solitudes, c'est de se trouver en face d'une personne qui ne pense pas la même chose que vous.

Guitry (Sacha)

Il y a devant l'amour trois sortes de femmes : celles qu'on épouse, celles qu'on aime et celles qu'on paie. Ca peut très bien être la même. On commence par la payer, on se met à l'aimer, puis on finit par l'épouser.

Guitry (Sacha)

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois.

Greene (Graham)

Notre monde n'est pas tout l'univers. Peut-être y a-t-il un endroit où le Christ n'est pas mort.
(« La puissance et la gloire »)

Gracq (Julien)

Tant de mains pour changer le monde et si peu de regards pour le contempler.

Gomez de la Serna, Ramon

La pluie nous rend triste parce qu'elle nous rappelle le temps où nous étions poisson.
Ramon Gomez de la Serna (1888-1963), inventeur des « greguerias », petits poèmes-aphorismes.

Goethe

Ce que je sais ne me sert à rien et ce que je ne sais pas me manque.
(dans Faust ?)

Godwin (Mike)

Plus une discussion sur un forum web dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler s'approche de 1.
source wikipedia: "La loi de Godwin est un adage, partie du folklore Usenet, énoncé en 1990 par Mike Godwin : Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin."

Godard (Jean-Luc)

J'adore regarder la télévision ! Parfois, même, je l'allume !

vendredi 2 octobre 2009

Gide (André)

On estime inutile de chercher à comprendre ce que l'on réprouve.
(1931-1986)

Gainsbourg (Serge)

La laideur a ceci de supérieur à la beauté, c'est qu'elle dure.
(emprunté à Georg Christoph Lichtenberg 1742-1799)

Gainsbourg (Serge)

Rendre l'âme ? D'accord, mais à qui ?

Gainsbourg (Serge)

L'homme a créé des dieux ; l'inverse reste à prouver.
(né Lucien Ginsburg)

Freud (Sigmund)

L'homme est devenu une sorte de dieu prothétique. Quand il revêt tous ses organes auxiliaires, il est vraiment magnifique ; mais ceux-ci n'ont pas poussé avec lui et ils lui causent à l'occasion encore beaucoup de souci.
("Malaise dans la Civilisation")

Franklin (Benjamin)

Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends.

Franklin (Benjamin)

Souviens-toi que le temps, c'est de l'argent.
(in « Conseils indispensables à celui qui veut devenir riche »)

France (Anatole)

Mourir, c'est accomplir un acte d'une portée incalculable.

Littérature quantique

J'aimerais que la littérature sache évoquer les ondes que nous sommes, qu'elle parle davantage de relations que de matière, qu'elle privilégie la sensation sur l'histoire, le sentiment sur l'événement, qu'elle soit un rire, un sourire, un regard. J'aimerais qu'elle écrive le futur antérieur plutôt que le passé simple, qu'elle décrive un univers anormal, complexe et riche, qu'elle soit l'ADN de l'âme. Je voudrais qu'elle dessine une main tendue entre les hommes, qu'elle construise une passerelle de lianes fragile plutôt qu'un barrage hydraulique en béton. Je voudrais qu'elle soit le vent de la terre.
On peut toujours rêver.
Oui mais on peut toujours l'écrire.
L'univers est en expansion. Que la littérature le soit aussi.

jeudi 1 octobre 2009

France (Anatole)

Caressez longuement votre phrase et elle finira par sourire.

France (Anatole)

Ce que les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des moeurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les moeurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des moeurs passées.

Ford (Henri)

Ce n'est pas l'employeur qui paie les salaires, c'est le client.

Fontenelle

A propos de sa santé déclinante, on lui demande : « Comment cela va-t-il, monsieur ? - Cela ne va pas, monsieur ; cela s'en va. »

Flaubert (Gustave)

Garde-côte : ne pas utiliser au pluriel en parlant des seins d'une femme.
(« Dictionnaire des idées reçues »)

Flaubert (Gustave)

La fenêtre, en province, remplace le théâtre et les promenades.

Flaubert (Gustave)

L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent.

Feneuille (Serge)

Le mimétisme, reste la forme la plus répandue du jeu concurrentiel...Ne vaut-il pas mieux avoir tort avec tout le monde qu'avoir raison tout seul ?
(ex DG du CNRS, dans la préface du livre de Michel Mabile « La maîtrise de l'innovation technologique »)

Roman autobiographique, oxymore ou pléonasme?

Les gens qui me connaissent croient tous que je parle d'eux et de moi dans mon livre 100 mots ou presque. Parfois, on frise le drame: une nouvelle parle de cancer et tous mes amis qui en ont un ou qui en ont eu un (et malheureusement j'en connais beaucoup et heureusement beaucoup s'en sont sortis) s'imaginent qu'il s'agit d'eux. Alors quand le héros dit "pas de rémission",  imaginez le désastre! Donc à tous mes amis malades ou en bonne santé, je dis: ce livre est un roman, un livre de fiction, lisible y compris par les gens qui ne me connaissent pas, cela fera un peu plus de monde d'ailleurs. Bien sûr, c'est mon premier roman et on sait bien qu'un auteur pour son premier ouvrage puise dans son passé et son expérience. Mais j'ai tout imaginé car ce que je veux, ce que j'aime, c'est créer des personnages et des situations. Souvent le point de départ est infinitésimalement vrai mais ensuite je pars en voyage, mes voyages à moi, dans ma tête. Par exemple: dans la nouvelle "Cinéma", le héros croit assister à un meurtre et sa vie en est changée. Au risque de vous décevoir, cela ne m'est jamais arrivé: la seule chose vraie dans cette histoire, c'est que moi aussi je fais de la moto!

mercredi 30 septembre 2009

Réunion de têtes pensantes au colloque du Cigref


J'ai bien aimé Gérard Berry, qui pour un ponte du Collège de France, n'a pas l'air trop has been, ne dit pas trop de bêtises – sauf quand il dit qu'il n'y a pas de fils dans le téléphone sans fil ! - et fait montre d'un bel esprit indépendant. Il lance même quelques jolies formules : « Le numérique est une révolution surtout des schémas mentaux », « l'informatique est une science et une technique de construction, pas de déconstruction de ce qui existe », « les molécules sont des vecteurs d'information , on n'en est qu'au début de la bio-informatique », « avant, la science, c'était : on fabrique, ça casse, on recommence » ; « pour nos enfants, le 20e siècle, ce n'est plus qu'un livre d'histoire », « un gamin de 4 ans voit un vieux téléphone à fil chez son grand-père : dis, grand-père, t'as mis un antivol ? ».
Enfin, Gérard Berry a trouvé une perle : le livre « La vie électrique » d'Albert Robida, visionnaire génial qui en 1893 dessinait déjà le visiophone, appelé alors le « téléphonoscope ».

Autre amateur de jolie formules à ce colloque : Pekka Himanen (University of Art and Design, Helsinki), pour qui , par deux fois, :
F= C3, 
autrement dit : F = fundamental challenges
-Clean = climate change
-Care = welfare society version 2.0
-Culture = multicultural life
Message: faire face aux challenges avec innovation et créativité.
Mais aussi:
F= flourishing centers of innovation
-Creative people
-Community of enrichment
-Culture of creativity
Ou comment se donner les meilleures conditions pour innover.
Citons également deux autres intervenants :
-Michel Kalika, Ecole de Management de Strasbourg, auteur de la fameuse théorie du mille-feuilles (on empile les couches techno) qui a un vieux relent de McLuhan et pour qui : « La compréhension des usages des technos résulte de l'analyse de l'intégration entre un potentiel techno et une réalité des structures et de l'organisation»
-Moez Limayen, Walton Professor of Information Systems and Department Chair UNiversity of Arkansas (voir mon itw video du bonhomme), spécialiste du monde virtuel et qui raconte une bonne histoire sur les problèmes de traduction : un jour où il se laissait aller à raconter une blague en anglais devant un auditoire de 1 000 Chinois, celle-ci fut traduite en une seule phrase par l'interprète et tout le monde rit aux éclats; après coup il demanda au traducteur ce qu'il avait dit ; le traducteur : je leur ai dit c'est une très bonne blague, très drôle mais elle est trop longue à traduire, alors riez s'il vous plait !

Fayard (Clara)

Dans la vie, on est moins déçu par les fruits rouges que par les gens.

Fargue (Léon-Paul)

Une citation classique, c'est comme l'exhumation de votre grand-mère en présence de votre maîtresse.

Emerson (Ralph Valdo)

Les hommes parlent de la victoire comme d'une chance. C'est le travail qui fait la victoire.

Emerson (Ralph Valdo)

Les révolutions coupent les têtes alors qu'il suffirait de changer les cerveaux.
(philosophe et poète américain)

Eluard (Paul)

Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.

Einstein, Albert

La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.
Albert Einstein

Eastman (Georges)

Mon travail est terminé. Pourquoi attendre ?
(fondateur de Kodak, sur sa lettre de suicide ; « my work is done, why wait ? »)

Dumas (Alexandre)

Le devoir, c'est ce qu'on exige des autres.

Dumas fils (Alexandre)

La femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la fatigue.

Dumas fils ( Alexandre)

Les affaires, c'est l'argent des autres.

Drucker (Peter)

Il n'y a rien de pire que de bien faire quelque chose qui n'aurait pas dû être fait.

Drucker (Peter)

Un bon gestionnaire gère à l'intérieur de contraintes, un bon manager fait sauter ces contraintes.

Drucker (Peter)

S'il y a un bruit dans la forêt et qu'il n'y a personne dans la forêt, il n'y a pas de bruit.

Dostoïevski

Quand il croit, il ne croit pas qu'il croit. Et quand il ne croit pas, il ne croit pas qu'il ne croit pas.
(cité par Edgar Morin, Libération, 29-30 juillet 2006)

Diderot

Si vous me savez peu de gré de ce que je vous dis, vous m'en saurez beaucoup de ce que je ne vous dis pas.
(Jacques le Fataliste)

Diderot

A Delphes, la Pythie, ses cotillons retroussés, assise à cul nul sur le trépied, recevait son inspiration de bas en haut.
(Jacques le Fataliste)

Diderot

On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés.

Devos (Raymond)

Une fois rien, c'est rien ; deux fois rien, c'est pas beaucoup mais pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose et pour pas cher.
Libé, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

Devos (Raymond)

Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.
Libé, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

Devos (Raymond)

Quand j'ai tort, j'ai mes raisons que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts.
Libé, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

mardi 29 septembre 2009

Serge Abiteboul (Inria): "Sur le web, on a fait le plus facile; maintenant, on rentre dans le dur!"

Serge Abiteboul, directeur de recherche à l'Inria, évoque les évolutions technologiques dans 3 domaines: le web, la gestion de connaissance et le parallélisme. Une interview réalisée à l'occasion du colloque OLG Conseil de septembre 2009

dimanche 27 septembre 2009

vendredi 25 septembre 2009

Flaubert, Gustave

J’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai.
(cité par Daniel Cohen, directeur de la collection Ecritures L'Harmattan, à l'occasion de la sortie de 100 mots ou presque, de Luc Fayard)

Moez Limayem (University of Arkansas): "L'entreprise doit impérativement s'intéresser aux mondes virtuels"

Moez Limayem, Walton Professor in Information Systems, University of Arkansas, parle (en français) des avantages du monde virtuel pour l'entreprise. Je l'ai rencontré à l'occasion du Colloque CIGREF sur les nouveaux usages des systèmes d'information, dont je vais vous parler bientôt dans un prochain article

jeudi 24 septembre 2009

Devos (Raymond)

Se coucher tard nuit.
Libération, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

Devos (Raymond)

La raison du plus fou est toujours la meilleure.
Libé, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

Devos (Raymond)

Je n'aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu'un et qu'il me dit : « Vous êtes ici chez vous » je rentre chez moi.
Libération, 16/06/2006 à l'occasion de sa mort le 15/06/2006

mercredi 23 septembre 2009

Detoeuf (Auguste)

Méfiez-vous de l'homme qui parle pour ne rien dire : ou il est stupide et vous perdez votre temps, ou il est très fort et vous perdez votre argent.

Detoeuf (Auguste)

Les hommes se répartissent en trois classes : les vaniteux, les orgueilleux et les autres. Je n'ai jamais rencontré les autres.

Destouches

Les absents ont toujours tort.
(« L'obstacle imprévu »)

Destouches

La critique est aisée, mais l'art est difficile.
(Philippe Néricault dit, « Le glorieux »)

Desproges (Pierre)

Quand on sait ce qu'on sait, qu'on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, c'est pas étonnant qu'on pense ce qu'on pense.

Desproges (Pierre)

Au début de la création, tout était sombre, il n'y avait rien. Alors Dieu créa la lumière. Il n'y avait toujours rien, mais on pouvait le voir...
(ou Pierre Dac ?)

Desproges (Pierre)

Si c'est en forgeant qu'on devient forgeron, est-ce en sciant qu'on devient Léonard De Vinci ?

Desproges (Pierre)

L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui.

Desproges (Pierre)

En résumé, on peut dire que les Albanais sont le peuple le plus pauvre d'Europe. Certains ont un seul walkman, la plupart n'en ont pas du tout.
(« Les étrangers sont nuls »)

Debré (Michel)

Ce n'est pas en s'écartant du sujet qu'on va repeupler la France.
(cité par Pierre Desproges...)

Dac (Pierre)

Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche!

mardi 22 septembre 2009

Dac (Pierre)

Si la fortune vient en dormant, les emmerdements viennent au réveil

Cringely (Robert X)

La certification Iso a détruit l’industrie américaine. Avec l’ Iso 9000 il y a eu cette idée soudaine qu'une usine en Malaisie était comparable à une usine IBM sur le Hudson. Avant, tout était basé sur la réputation, pas les statistiques. Aujourd’hui, l'usine IBM s’en est allée.

Crochom (Dom)

On fait toujours plaisir aux gens en venant les voir. Si ce n'est en entrant, c'est en sortant.
(cellérier de l'abbaye Saint-Sulpice de Lompnes (Ain) fin 18e ; auteur de la recette du salmis aux bécasses ; cité par Claude Gagnière « Pour tout l'or des mots » p. 110)

Coué (Emile)

Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux.
(pharmacien et psychothérapeute)

Corneille

Et le désir s'accroît quand l'effet se recule.

Corneille

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
(« Le Cid »)

Confucius

L'expérience est une lanterne accrochée dans le dos : elle n'éclaire que le chemin parcouru.
Confucius

Comte-Sponville (André)

Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée.

Cohen (Jack)

En biologie, il y a un mot spécial que nous utilisons pour dire « stable » : c'est « mort ».
(professeur de biologie, auteur notamment de "The Collapse of Chaos")

Cocteau (Jean)

Il faut savoir jusqu'où on peut aller trop loin.

Cocteau (Jean)

Les miroirs devraient bien réfléchir avant de renvoyer certaines images.

Cocteau (Jean)

Je crois à la chance. C'est la seule explication pour le succès des gens qui nous sont antipathiques.

Je transfère tous mes blogs sur Blogger/blogspot: adieu Typepad et Joomla

C'est décidé: je rapatrie ici, sur la plateforme de blogs de Google, Blogger/blogspot, tous mes blogs hébergés au fil du temps chez Typepad et Joomla.
La raison est limpide: c'est beaucoup plus simple, beaucoup plus fiable et beaucoup plus rapide. Le fait que ce soit gratuit est accessoire dans ma décision. En contrepartie, c'est moins riche mais franchement aucune importance.
La mutation est en cours, donc ne m'en voulez pas si, au hasard de votre feuillettage, vous trouvez des doublons ou des liens manquants, il me faudra du temps pour tout nettoyer, même si les imports ont pu se faire avec des outils automatiques, en passant systématiquement par Wordpress qui est un autre très bon outil.
Ce blog-ci, InfoTechArt, va finir par devenir un musée car les premières publications remontent à fin 2004! Il faudra un peu de temps pour que le moteur de recherche de Google digère tout ce que je rapatrie ici. Cela dépassera les 1000 articles!...

lundi 21 septembre 2009

Cocteau (Jean)

L'histoire est du vrai qui se déforme, la légende du faux qui s'incarne.

Cocteau (Jean)

Dans la vie, on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait.

Clémenceau (Georges)

Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins.

Clémenceau (Georges)

L'administration est un lieu où ceux qui partent en avance croisent ceux qui arrivent en retard.
(ou Georges Courteline ?)

Claudel (Paul)

Rien n'est plus dangereux qu'une idée quand on n'en a qu'une.
(ou Emile-Auguste Chartier, dit Alain ?)

Claudel (Paul)

La femme n'est intelligente qu'au détriment de son mystère.

Claudel (Paul)

La tolérance ? Il y a des maisons pour ça !

Claudel (Paul)

De la coutume du hara-kiri, les Japonais ont gardé la manie du cure-dents.

Cioran, Emil M.

Le pire n'est jamais sûr.

L'ordinateur quantique me plait


Info citée par Courrier International (accès sur abonnement), reprise d'un article de Physics World  (gratuit mais en anglais): une puce optoélectronique quantique conçue à Bristol (Royaume-Uni) calcule déjà des petits trucs sympas comme les facteurs premiers de 15 (un peu moins vite qu'un gamin à l'école mais c'est pas grave, c'est juste pour le fun) et donc l'ordinateur quantique se profile. On n'est plus dans le rêve! La physique quantique, comme vous le savez, nous dit qu'il n'y a pas que le choix binaire ridiculement contraint entre le 0 et le 1, qu'on peut être les deux à fois, ou même à mi-chemin des deux. Elle multiplie le champ des possibles et donc, les machines pouvant l'exploiter devraient être beaucoup plus performantes que nos pauvres ordinateurs actuels qui ne comptent que sur deux doigts. Le problème, comme vous les savez aussi, est que tout cela n'est valable qu'à une échelle toute petite, qu'on avait un peu de mal à reproduire jusqu'à présent. Le bit quantique, le qubit, est hélas une petite chose fragile et, par définition, instable. Notamment un photon unique et fiable reste encore difficile à isoler! Mais ce coup-là, ça y est, l'appareil mis au point à Bristol n'a plus rien d'une salle machine mais ressemble à s'y méprendre à des circuits électroniques, sauf qu'il y a de l'optique en plus! Et, pour les spécialistes, sachez que le bidule utilise l'algorithme de Shor. On s'en serait douté!
Merci à DBC qui m'a pointé l'article...

Churchill (Winston)

Dans le golf, le problème, c'est la balle.

Christophe

L'immensité c'est le commencement de l'infini.
(Madame Fenouillard, Léocadie, femme d'Agénor, parents d'Artémise et Cunégonde, en contemplant la mer à St Malo - La famille Fenouillard, 1893.- De son vrai nom Georges Colomb, clin d'oeil avec Christophe Colomb, évidemment - Auteur du Sapeur Camenber et du Savant Cosinus.).

Cheney (Dick)

C'est vraiment dommage que le bon Dieu n'ait pas situé les gisements de pétrole dans les pays démocratiques.
(Secrétaire à la Défense de Georges Bush le père, puis président de Halliburton, principal fournisseur de technos pour l'industrie pétroliére; puis VP de Georges Bush, le fils. Cité par Carlos Fuentes)

Chateaubriand

On n'est pas un homme supérieur parce qu'on voit le monde sous un jour odieux.
Le père Souël à René.

Charles (Ray)

Être aveugle ce n'est pas grave : j'aurai pu être noir.

Char (René)

Ne t'attarde pas à l'ornière des résultats.

Char (René)

Impose ta chance ; serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront.

Chapman (Colin)

Light is right.
Créateur de Lotus (les automobiles de sport)

Cervantès (Miguel de)

Il faut donner du temps au temps.

Cervantès (Miguel de)

La jeunesse est une maladie mentale dont on guérit quelque fois avec l'âge.

Cendrars, Blaise

Le monde s'étire, s'allonge et se retire comme un accordéon qu'une main sadique tourmente.
La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Dans la première édition, "harmonica" est utilisé à la place de "accordéon".

Céline (Louis-Ferdinand)

L'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches.
Destouches, dit Céline. In "Voyage au bout de la nuit"

Casanova

Dépêchez vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne.

Carton (Daniel)

Il faut toujours réfléchir avant de ne pas parler.
(ex journaliste politique; in « Bien entendu, c'est off »)

Capus (Alfred)

Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert.

Brooks (Frederic)

Le fait d'ajouter des gens à un projet logiciel en retard le retarde encore davantage.
(Frederick Brooks a reçu le prix Alan M. Turing de l'ACM en 1999 pour ses nombreux travaux fructueux sur l'architecture informatique, les systèmes d'exploitation et l'ingénierie logicielle, en particulier lors de la mise au point de l'OS/360 chez IBM ; auteur de "The mythical man-month")

Brialy (Jean-Claude)

Il faut courir plus vite que les nuages.

Breton (Thierry)

Quand on opère une société de technologies, on doit appendre à travailler sur des modelés économiques en mutation permanente.
(Alors PDG de Thomson)

Braque (Georges)

Je ne cherche pas la définition. Je tends vers l'infinition.
Georges Braque

Boileau (Nicolas)

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, - Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Nicolas Boileau, dit Despréaux, 1636-1711,  in L'Art poétique.

Bohr (Niels)

Il y a deux sortes de vérité : la vérité simple et la vérité absolue. La vérité simple est le contraire du mensonge. Le contraire de la vérité absolue est une autre vérité.
Niels Bohr.

Bohr (Niels)

Le contraire d'une vérité banale, c'est une erreur stupide. Le contraire d'une vérité profonde, c'est une autre vérité profonde.
Niels Bohr, Danois, Prix Nobel 1922, physicien nucléaire, il finit par se ranger dans le camp des pacifistes.

Bobin (Christian)

Ce qui est compliqué n'est jamais mystérieux.
Christian Bobin

Blanche (Francis)

Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.
Francis Blanche

Blake (William)

Ton amitié m'a souvent fait souffrir ; soit mon ennemi, au nom de l'amitié.

Je sais ce dont vous aurez envie et vous ne le savez pas encore

C'est le comble du marketing moderne: prévoir avant ses clients ce dont ils vont avoir besoin.
Nous donnere envie de choses auxquelles on n'avait même pas pensé.
Un business no limit car le rêve n'a pas de frontières.
Merci à Serge Abiteboule (Inria) pour l'idée de l'illustration.

Blagues Belges

Le pluriel de « bière » ? Haltères ! Parce que : une bière désaltère !

Bibesco (Antoine)

Prolonger les adieux ne vaut jamais grand-chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ.
(« Le Sapin et le Palmier »)

Berners-Lee (Tim)

Computers will become so powerful and there will be so many of them with so much storage that they will in fact be more powerful or as powerful as a brain.
(2004)

Bernard (Tristan)

Ils croient qu'ils sont heureux parce qu'ils sont immobiles.

Bernanos (Georges)

Etre d'avant-garde, c'est savoir ce qui est mort ; être d'arrière-garde, c'est l'aimer encore.

Berkeley (Georges)

Esse est percipi. Exister, c'est être perçu.
(Principes of Knowledge. 1710 - Evêque irlandais)

samedi 19 septembre 2009

Hole (Fred)

This is the big bang man.
(dira dans les années 1950 l'astrophysicien Fred Hole à propos du co-concepteur du big bang, le prêtre astronome Georges Lemaître; origine de l'expression big bang; cité par Jean Staune dans Notre existence a-t-elle un sens ? et moi j'en sais toujours rien j'ai pas fini le livre qui fait 500 pages...)

Le Royaume Interdit

La musique est une passerelle qui va de la terre au paradis.
(film Le Royaume Interdit)

La Bible

Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris.
Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu redeviendras poussière. (Genèse II, v.19)

Gonzalez (Conchita)

A un moment, aucun moteur ou machine ne fonctionnera.
(Message apocalyptique de Garabandal, cité par Georges Epinette)

Bergson (Henri)

Choisir, donc exclure.
(1859-1941)

Béraud (Henri)

Le journalisme est un métier où l'on passe la moitié de sa vie à parler de ce qu'on ne connaît pas et l'autre moitié à taire ce que l'on sait.

Bauman (Zygmunt)

Surfer par définition c'est rester à la surface.
(Monstre sacré de la sociologie méconnu en France, selon Alexandra Laignel Lavastine dans le Monde des livres 27/10/05)

Baudelaire (Charles)

Le beau est toujours bizarre.

jeudi 17 septembre 2009

70% des gens déjeunent devant leur PC trois fois par semaine

Je ne sais pas qui sont ces gens, il faut aller lire pour cela une enquête Lenovo "Mon PC et moi" (que je n'ai pas trouvée mais heureusement il y a des communiqués de presse!); ce qui est drôle c'est la conclusion que le constructeur en tire: pour éviter les miettes dans le clavier, il va faire des touches plus proches les unes des autres. Comme ça, on sera certain de ne plus pouvoir les utiliser! (C'est ma conclusion personnelle, pas celle de l'étude...)
Autre info: 44% des personnes interrogées tapent jusqu’à 500 fois par semaine sur les touches Echap et Suppr, les pauvres (les touches, pas les gens). Lenovo a donc décider de les agrandir (les touches, pas le gens) pour rendre cette opération plus simple. Il aurait surtout dû les renforcer! Au fait, faut vraiment pas savoir ce qu'on veut pour taper plus de 70 fois par jour sur les touches Echap et Suppr...
source image

Ils sont venus, ils sont tous là... pour interopérer

Microsoft vient de lancer son "Interop Lab" pour faire bosser ensemble les acteurs high-tech sur les meilleures voies de l'interopérabilité pour leurs clients. Vaste programme mais démarche louable.
Ils sont d'ailleurs venus nombreux ce jour-là témoigner de leur intérêt pour cette démarche et débattre, animé par le toujours excellent Cyril Dhénin (Brainsonic)
Sur la photo, (prise avec mon iphone, je suis assez content!)  de gauche à droite:
- Olivier Maupaté, directeur IT de Vallourec et membre d'Agora Club des DSI ; il représentait tous les clients à lui tout seul! Il s'en est pas mal sorti: voir mon itw vidéo. "Nous, les entreprises utilisatrices, on ne demande qu'une seule chose aux fournisseurs: on veut que ça marche!".
- Alfonso Castro, directeur de la stratégie interopérabilité de Microsoft, qui officiait en maître de cérémonie après avoir intronisé deux collègues: Thomas Serval (absent de la photo), ex Barracuda et adepte de l'open source rentré récemment chez Microsoft comme directeur de la division plateforme et systèmes - un gars à suivre car il a l'air d'avoir plein d'idées; et Fred Aatz (absent de la photo), directeur du MTC (Microsoft Technology Center). Alfonso Castro, assez à l'aise, a fait ce qu'il a pu dans un exercice de style difficile consistant à essayer de convaincre l'assistance de l'intérêt de Microsoft pour les normes partagées et le logiciel libre... Il a habilement conclu sur le fait qu'il ne fallait pas que la standardisation soit un frein à l'innovation.
- Yann Aubry, directeut général France de Red Hat: un jusqu'au-boutiste de l'open source, on s'en doute : "Il n'y a pas de limites à l'interopérabilité".
- Philippe Desmaison, de Novell, une marque qu'il n'est pas facile de représenter aujourd'hui quand on sait l'importance qu'elle a pu avoir dans le temps... Très content du nouveau slogan: "Making IT work as one"... on dirait du John Lennon
- Guillaume Le Tyrant, de Citrix; il a eu une bonne formule: "Ne pas confondre interopérabilité et intégration". Dommage que le débat n'ait pas approfondi ce thème car c'était le vrai sujet.
- Lionel Cavallière, senior product marketing manager, EMEA, de VMWare ; il s'est contenté de militer pour sa maison: "La brique de base de la virtualisation s'intercale dans toutes les briques applicatives".
- Marc Bernis, regional CTO de HP; manifestement, il était là parce qu'il fallait être là....
- Bruno Pinna, directeur marketing de Bull, toujours bon orateur:  "On est pragmatique, on teste, on regarde si ça marche.."
- Ori Pekelman, chief software architect de la petite société AF83 et membre de la communauté de développeurs Drupal; le trublion de la soirée, ouf,  il y en avait un! Auteur de nombreuses formules choc:
"Un bon standard c'est un standard qui se casse facilement";
"Quand on voit un standard infecté par des royalties ou des brevets, on se méfie, on n'a pas envie de l'utiliser, par peur d'avoir des procès";
"Un standard qui voudrait faire marcher complètement ensemble deux machines différentes, il lui faudrait des millions de lignes de code et alors, ce n'est plus un standard, c'est l'OS lui-même!"
- Yves Yang, directeur général de Soyatec : je n'ai pas bien compris ce qu'il faisait là. Je crois que c'est une des nombreuses start-up aidées par Microsoft et qui a développé un pont entre Eclipse et Silverlight.
- Eric Bachard, professeur et responsable du développement éduction de OpenOffice: il a annoncé un OpenOffice "light" ce qui est une très bonne nouvelle.
Conclusion: l'interopérabilité est une long chemin pavé de bonnes intentions...
Cela me rappelle une bonne histoire: "Dans un couple, l'important est de ne faire qu'un; le problème est de savoir lequel..."
piqué à H.L. Mencken