Convergence - Littéraire, c'est une mode ; exemple : le phantasme converge avec le minimalisme pour donner des romans extraordinairement vides. Sexuelle, elle promet bien du plaisir. En économie, elle annonce plutôt des soupirs. La convergence de deux activités, c'est paraît-il une bonne affaire. Exemple : on va marier les télécoms et le multimédia. Résultat : les tuyaux saturent et le contenu se vautre. Certains grands patrons (voir J2M) se sont faits les apôtres de la convergence, ce qui leur permet de justifier les coupes claires ou les virages à 180° : tout ce qui n'est pas convergent est sacrifié. Gros avantage, ils sont les seuls à pouvoir décréter ce qui est convergent ou pas et çà peut changer d'un jour à l'autre, suivant leur humeur ou les cours de bourse, les opinions d'un consultant ou les prévisions d'un analyste. C'est dire si les objets de la convergence bougent souvent. De quoi en avoir mal aux yeux ! Pour le salarié, c'est simple : quand il converge, il a des stock-options, quand il diverge, il est vendu.Autres mots...
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
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