(In)sécurité - Pain bénit des élus et des consultants. Quand on n'a pas d'idées, on évoque les "problèmes de sécurité " et çà met tout le monde d'accord. Thème unique de toute campagne politique et obsession des webmestres de sites. Même si on risque moins d'être occis par les " bricons " dans la Forêt de Saint-Leu aujourd'hui qu'il y a deux ou trois siècles, même si c'est la route et pas les voyous qui tue des dizaines de milliers de gens par an, on continue à mettre l'insécurité en avant pour agiter les foules. Sur internet, c'est à peu près la même chose : le client hésite à donner son numéro de carte bleue alors qu'il a une chance sur mille milliards d'être piraté. Et s'il l'était, il aurait plein de recours légaux à sa disposition. Mais le piratage de sites, c'est un beau sujet et tous les médias en parlent. Ce qui est dur à admettre c'est qu'un système informatique, par définition, n'est jamais sûr. Alors, osez donc vous poser la question qui tue : " La vie, elle-même, est-elle vraiment sûre ? " Peu à peu, tout est devenu risqué : la religion, le sexe, l'automobile, le sport, le coca light, la vache… Même rester immobile est peut-être dangereux.
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
Commentaires
Enregistrer un commentaire