Probabilité - Certains cabinets d'études de la high tech, se rendant compte du nombre de fois où ils s'étaient plantés dans leurs prévisions, ont introduit la notion extraordinaire de probabilité " plus ou moins probable " . Ils vous diront : le scénario X a 7 chances sur 10 de réaliser tandis que le Y, lui, n'a que 2,5 chances. Au fait, vous connaissez la vraie règle de probabilité ? C'est celle de la tartine de beurre, telle qu'un polytechnicien me l'a expliqué e: " Plus le tapis est rembourré, plus la tartine tombe du côté beurré." Du gras qui chute sur un vieux lino tâché, tout le monde s'en fout, donc çà n'arrive jamais. C'est ce que les scientifiques appellent l'environnement " accidentogène " : pour qu'un événement ait une chance d'avoir des conséquences fâcheuses, il faut qu'il y ait un contexte favorable à la calamité. Fabriquer et utiliser de la high tech, de l'internet, des télécoms sont des activités extrêmement " accidentogènes ". Dès le départ, l'informatique est trop bizarre. Comment voulez-vous qu'elle produise des trucs qui marchent au zéro défaut? Il n'y a rien de plus difficile que de simplifier la complexité. Résultat : c'est toujours quand vous terminez une note urgente à votre patron que votre PC tombe en rideau. C'est quand vous êtes aux toilettes que votre portable sonne ! L'économie, c'est pareil. Un orage ne fait pas l'inondation sauf si la nappe est frénétique. On ne meurt pas d'une chute de tension, sauf si on coupe le courant. Si on arrête tous de bosser en pensant qu'il n'y aura bientôt plus de travail, on est sûr d'être au chômage. Alors, c'est simple, pour que la reprise aie bien lieu, il faut les conditions suivantes : beau temps, bonne humeur, bonne santé. Si on est tous zen, y'aura pas de crise ! Allez, on sourit !... Eh, vous, là- bas ! J'en vois qui ne sourient pas : méfiez-vous, c'est sur vous que çà va tomber !Autres mots...
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
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