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L'acronyme du jour: BYOC Bring Your Own Cloud


On connaissait déjà BYOD Bring Your Own Device: tu as le droit de venir travailler au bureau avec tes propres outils perso, smartphone et autres tablettes essentiellement mais aussi PC et même, horreur, Mac (non ça c'est un rêve il n'y a pas beaucoup d'entreprises qui l'acceptent !). Tout ça met une grande pagaille dans l'entreprise, ouvre des failles de sécurité grandes comme San Andreas mais, on ne sait pas très bien pourquoi, l'entreprise a abdiqué face au diktat du collaborateur. On n'a pas vu beaucoup d'employeurs dire niet au BYOD, c'aurait pu être drôle qu'un patron dise à son employé: votre device, là, vous pouvez vous le mettre là où je pense! 
Ben non, ils se sont tous écrasés, le salarié est roi, il faut le satisfaire et transformer le système d'information en usine à gaz, pour lui faire plaisir.
Alors ce qui devait arriver arriva: on passe maintenant à l'étape suivante, le BYOC Bring Your Own Cloud. Je ne vous pas pourquoi je ne pourrai pas venir au bureau avec mon petit nuage à moi qui comprend toute ma vie désormais, et comme ma vie privée et ma vie professionnelle, c'est pareil ou en tout cas c'est bien mélangé et ça te coûtera trop cher de faire la différence, cher employeur, c'est à prendre où à laisser. Je veux donc pouvoir utiliser au bureau mon iCloud, mon Google Drive, ma DropBox mais aussi pourquoi pas mon Doodle, mon Spotify et même mon Netflix parce que je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas regarder des films de détente au bureau alors que chez moi le soir je travaille très tard...
Le système d'information de l'entreprise, déjà suffocant, n'a plus qu'à rendre les armes. On n'est pas dans le nuage, on nage dans le brouillard.  Il n'y a plus aucune sécurité ni de garantie de performance ni de service. C'est le grand bazar mais tout le monde est content, sauf le directeur informatique bien sûr... Allez, bon courage ! source image

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