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C'est aussi le bagne avec ses brèches blondes comme un livre sur les genoux d'une jeune fille
Tantôt il est fermé et crève de peine future sur les remous d'une mer à pic
Un long silence a suivi ces meurtres
L'argent se dessèche sur les rochers
Puis sous une apparence de beauté ou de raison contre toute apparence aussi
Et les deux mains dans une seule palme
On voit le soir
Tomber collier de perle des monts
Sur l'esprit de ces peuplades tachetées règne un amour si plaintif
Que les devins se prennent à ricaner bien haut sur les ponts de fer
Les petites statues se donnent la main à travers la ville
C'est la Nouvelle Quelque Chose travaillée au socle et à l'archet de l'arche
L'air est taille comme un diamant
Pour les peignes de l'immense vierge en proie à des vertiges d'essence alcoolique ou florale
La douce cataracte gronde de parfums sur les travaux
André BRETON. (Extrait de « LE VOLUBILIS ET JE SAIS L'HYPOTÉNUSE », pour paraître aux éditions Dalmau, Portaferrissa 18, Barcelone. - Tirage limité à cinq exemplaires.).
extrait de LITTERATURE NOUVELLE SÉRIE : N° 7. 1er Décembre 1922. DIRECTEUR : ANDRÉ BRETON. Rédaction : 42, rue Fontaine, PARIS (IXe). Administration : LIBRAIRIE GALLIMARD, 15, boulevard Raspail, PARIS. cité par http://melusine-surrealisme.fr/site/Litterature/litt_NS_7-8.htm
C'est aussi le bagne avec ses brèches blondes comme un livre sur les genoux d'une jeune fille
Tantôt il est fermé et crève de peine future sur les remous d'une mer à pic
Un long silence a suivi ces meurtres
L'argent se dessèche sur les rochers
Puis sous une apparence de beauté ou de raison contre toute apparence aussi
Et les deux mains dans une seule palme
On voit le soir
Tomber collier de perle des monts
Sur l'esprit de ces peuplades tachetées règne un amour si plaintif
Que les devins se prennent à ricaner bien haut sur les ponts de fer
Les petites statues se donnent la main à travers la ville
C'est la Nouvelle Quelque Chose travaillée au socle et à l'archet de l'arche
L'air est taille comme un diamant
Pour les peignes de l'immense vierge en proie à des vertiges d'essence alcoolique ou florale
La douce cataracte gronde de parfums sur les travaux
André BRETON. (Extrait de « LE VOLUBILIS ET JE SAIS L'HYPOTÉNUSE », pour paraître aux éditions Dalmau, Portaferrissa 18, Barcelone. - Tirage limité à cinq exemplaires.).
extrait de LITTERATURE NOUVELLE SÉRIE : N° 7. 1er Décembre 1922. DIRECTEUR : ANDRÉ BRETON. Rédaction : 42, rue Fontaine, PARIS (IXe). Administration : LIBRAIRIE GALLIMARD, 15, boulevard Raspail, PARIS. cité par http://melusine-surrealisme.fr/site/Litterature/litt_NS_7-8.htm
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