Bill Gates, plus riche que lui, tu meurs. Vous ne l’aimez pas ? Mais ce n’est peut-être pas irrémédiable. Et si on vous disait que depuis qu’il n’est plus engagé dans les affaires, il s’est en quelque sorte reconverti, et c’est un homme nouveau qui, en accord avec sa femme, a décidé d’utiliser 30 milliards de dollars de sa fortune personnelle pour améliorer le sort des plus déshérités et lutter contre les plus grandes maladies. Vous avez dit sida ? Je dirai paludisme. Si ces deux maladies ne sont pas orphelines, ce qu’il leur faut c’est un mécène qui s’intéresse à la mise au point d’un vaccin. Et Bill est arrivé. Le vaccin contre le sida existera peut-être de votre vivant.
F. de C. (membre de InfoTechArt)
Ici, je serais tenté de dire : et si on commençait par la Grippe Aviaire, avant que n’arrive la déferlante ? Ce vaccin-là non plus n’intéresse guère les laboratoires. Mais ce ne serait pas évident : ça ne marque jamais les esprits lorsqu’on dit que le pire a été évité.
Imaginer le pire, on sait le faire. "Le pire qu’on a pu éviter" est comme une énorme baudruche, dégonflée. Pour que cela nous frappe, il nous faut un constat. Il faut que ce soit rationnel, visible, comptabilisé. Eviter une catastrophe, c’est l’affaire des héros, des vrais. On n’en parle pas très longtemps, si tant est qu’on en parle. Et c’est peut-être là que se situe la question.
L’argent n’a pas d’odeur mais la sainteté, il paraît qu’oui. Vous savez bien, au moins par ouï dire, que certains humains vivent en odeur de sainteté. Alors, peut-être que pour d’autres qui ont un chemin très différent, il reste une chance en fin de parcours, celle de pouvoir mourir en odeur de sainteté. Bien que je lui accorde le bénéfice du doute, je ne peux m’empêcher de penser que pour quelqu’un qui a les moyens de tout acheter, cette perspective est alléchante. S’offrir un voyage dans l’espace ? D’autres peuvent le faire. Acquérir l’estime de ses semblables et pouvoir graver quelque chose de sympa sur sa pierre tombale pour laisser un bon souvenir à la postérité, ça n’est peut-être pas à la portée de toutes les bourses.
Au sommet de Davos, Bill Gates vient de s’engager à verser 56 milliards de dollars sur dix ans, pour la tuberculose cette fois. La rockstar irlandaise Bono, autre habitué de Davos, lance le label "Red" par lequel quatre grandes marques s'engagent à verser une partie de leur profits pour lutter contre le sida en Afrique. Souhaitons qu’ils soient nombreux à suivre cet exemple.
Un bienfait n’est jamais tout à fait perdu. source image
F. de C. (membre de InfoTechArt)
Ici, je serais tenté de dire : et si on commençait par la Grippe Aviaire, avant que n’arrive la déferlante ? Ce vaccin-là non plus n’intéresse guère les laboratoires. Mais ce ne serait pas évident : ça ne marque jamais les esprits lorsqu’on dit que le pire a été évité.
Imaginer le pire, on sait le faire. "Le pire qu’on a pu éviter" est comme une énorme baudruche, dégonflée. Pour que cela nous frappe, il nous faut un constat. Il faut que ce soit rationnel, visible, comptabilisé. Eviter une catastrophe, c’est l’affaire des héros, des vrais. On n’en parle pas très longtemps, si tant est qu’on en parle. Et c’est peut-être là que se situe la question.
L’argent n’a pas d’odeur mais la sainteté, il paraît qu’oui. Vous savez bien, au moins par ouï dire, que certains humains vivent en odeur de sainteté. Alors, peut-être que pour d’autres qui ont un chemin très différent, il reste une chance en fin de parcours, celle de pouvoir mourir en odeur de sainteté. Bien que je lui accorde le bénéfice du doute, je ne peux m’empêcher de penser que pour quelqu’un qui a les moyens de tout acheter, cette perspective est alléchante. S’offrir un voyage dans l’espace ? D’autres peuvent le faire. Acquérir l’estime de ses semblables et pouvoir graver quelque chose de sympa sur sa pierre tombale pour laisser un bon souvenir à la postérité, ça n’est peut-être pas à la portée de toutes les bourses.
Au sommet de Davos, Bill Gates vient de s’engager à verser 56 milliards de dollars sur dix ans, pour la tuberculose cette fois. La rockstar irlandaise Bono, autre habitué de Davos, lance le label "Red" par lequel quatre grandes marques s'engagent à verser une partie de leur profits pour lutter contre le sida en Afrique. Souhaitons qu’ils soient nombreux à suivre cet exemple.
Un bienfait n’est jamais tout à fait perdu. source image
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