[Librement traduit, adapté et commenté de l’étude McKinsey « Centered leadership: How talented women thrive »]
Les business women à succès ont en commun ce que McKinsey appelle le “leadership centriste” dimensionné sur 5 axes:
(en photo un des innombrables livres sur le sujet, en tout cas aux Etats-Unis : celui de Margaret Heffernan, avec des phrases-clés comme : "Le seul échec est de ne pas avoir essayé."...)
Voici les conseils que l’on peut en tirer, commentés à ma façon.
1. Sens (le mot anglais d’origine est : « meaning »)
C’est ce qui nous fait bouger. Etre heureux dans ce qu’on fait, adopter
(consciemment ou non) la psychologie positive (définie par exemple par
Tal Ben-Shahar, Jonathan Haidt, and Martin Seligman) qui permet de
passer du plaisir à l’engagement et de l’engagement au sens.
« Aimer ce que vous faites et trouver que c’est important, que peut-il
y avoir de plus excitant ? » dit Katharine Graham, PDG du Washington
Post. Les managers qui donnent du sens à leur travail sont plus fidèles
à leur entreprise, plus productifs. Une condition : savoir faire la
part des choses entre ce qu’on aime faire et ce sur quoi on est bon !
2. L’énergie managériale
Pas rare de travailler 80 heures par semaine quand on est un(e)
patron(ne) impliqué(e) ! A la maison, 92% des femmes patrons
interrogées continuent pourtant leurs tâches ménagères. Le compromis
vie privée –boulot n’existe pas, le seul compromis qui existe est de
savoir gérer son énergie là où il faut quand il faut. Le sens du temps
est différent: on est en flux continu. Savoir identifier les situations
qui vous redonnent de l’énergie et celles qui vous la sapent. Savoir se
ménager du temps d’isolement, sans interruption de gens ni de téléphone.
3. Le cadrage positif
Les optimistes voient le monde de manière plus réaliste que les
pessimistes, paraît-il. Seul problème : les femmes ont tendance à être
deux fois plus dépressives que les hommes. L’optimisme, ça s’apprend,
paraît-il aussi [là, je suis sceptique, ça sent le marchand de soupe
!!!!]
Ne pas confondre cadrage positif et pensée positive : cette dernière
tente de remplacer l’adversité par des croyances positives alors que le
premier accepte la réalité de l’adversité et tente de la contrer par
des actes. Vous vous plantez lamentablement dans une réunion ? N’en
faites pas un drame, débriefez tout de suite, limitez les impacts à des
faits précis et conjoncturels et la prochaine foiq vous ferez mieux !
4. Le réseau
Les gens qui ont un bon réseau de relations et de bons mentors ont plus
de promotions, une meilleure paie et une plus grande satisfaction de
carrière que les autres [qu’est-ce que je devrais être riche, alors !
] Ca donne un sentiment d’appartenance au monde, on existe et ça rend
notre vie pleine de sens.
La différence entre un leader et un manager : ils savent tous deux où il faut aller mais le premier sait comment et avec qui.
Il y a tout un débat entre sociologues de l’organisation pour savoir
qui des hommes ou des femmes ont les meilleurs réseaux et en profitent
le mieux. Je vous laisse juge !...
5. L’engagement
Beaucoup de gens pensent qu’il suffit de travailler dur pour que ça se
remarque et qu’on en soit recompensé. Les femmes patrons interrogées ne
sont pas de cet avis ! Il faut aussi saisir les opportunités, prendre
la parole au bon moment au bon endroit, sous-entendu dans les comex
(comité exécutif) – comdir (comité de direction), bref in the boadroom
of course ! Ne pas attendre que les autres vous disent ce que vous avez
à faire, faites-le et parlez-en !
S’engager veut dire prendre des risques, évidemment. On est plus
heureux quand on prend des risques, paraît-il [j’adore ce genre de
conclusions d’études savantes !....]
--source photo --
Les business women à succès ont en commun ce que McKinsey appelle le “leadership centriste” dimensionné sur 5 axes:
- sens
- énergie managériale
- cadrage positif
- réseau
- engagement
(en photo un des innombrables livres sur le sujet, en tout cas aux Etats-Unis : celui de Margaret Heffernan, avec des phrases-clés comme : "Le seul échec est de ne pas avoir essayé."...)
Voici les conseils que l’on peut en tirer, commentés à ma façon.
1. Sens (le mot anglais d’origine est : « meaning »)
C’est ce qui nous fait bouger. Etre heureux dans ce qu’on fait, adopter
(consciemment ou non) la psychologie positive (définie par exemple par
Tal Ben-Shahar, Jonathan Haidt, and Martin Seligman) qui permet de
passer du plaisir à l’engagement et de l’engagement au sens.
« Aimer ce que vous faites et trouver que c’est important, que peut-il
y avoir de plus excitant ? » dit Katharine Graham, PDG du Washington
Post. Les managers qui donnent du sens à leur travail sont plus fidèles
à leur entreprise, plus productifs. Une condition : savoir faire la
part des choses entre ce qu’on aime faire et ce sur quoi on est bon !
2. L’énergie managériale
Pas rare de travailler 80 heures par semaine quand on est un(e)
patron(ne) impliqué(e) ! A la maison, 92% des femmes patrons
interrogées continuent pourtant leurs tâches ménagères. Le compromis
vie privée –boulot n’existe pas, le seul compromis qui existe est de
savoir gérer son énergie là où il faut quand il faut. Le sens du temps
est différent: on est en flux continu. Savoir identifier les situations
qui vous redonnent de l’énergie et celles qui vous la sapent. Savoir se
ménager du temps d’isolement, sans interruption de gens ni de téléphone.
3. Le cadrage positif
Les optimistes voient le monde de manière plus réaliste que les
pessimistes, paraît-il. Seul problème : les femmes ont tendance à être
deux fois plus dépressives que les hommes. L’optimisme, ça s’apprend,
paraît-il aussi [là, je suis sceptique, ça sent le marchand de soupe
!!!!]
Ne pas confondre cadrage positif et pensée positive : cette dernière
tente de remplacer l’adversité par des croyances positives alors que le
premier accepte la réalité de l’adversité et tente de la contrer par
des actes. Vous vous plantez lamentablement dans une réunion ? N’en
faites pas un drame, débriefez tout de suite, limitez les impacts à des
faits précis et conjoncturels et la prochaine foiq vous ferez mieux !
4. Le réseau
Les gens qui ont un bon réseau de relations et de bons mentors ont plus
de promotions, une meilleure paie et une plus grande satisfaction de
carrière que les autres [qu’est-ce que je devrais être riche, alors !
] Ca donne un sentiment d’appartenance au monde, on existe et ça rend
notre vie pleine de sens.
La différence entre un leader et un manager : ils savent tous deux où il faut aller mais le premier sait comment et avec qui.
Il y a tout un débat entre sociologues de l’organisation pour savoir
qui des hommes ou des femmes ont les meilleurs réseaux et en profitent
le mieux. Je vous laisse juge !...
5. L’engagement
Beaucoup de gens pensent qu’il suffit de travailler dur pour que ça se
remarque et qu’on en soit recompensé. Les femmes patrons interrogées ne
sont pas de cet avis ! Il faut aussi saisir les opportunités, prendre
la parole au bon moment au bon endroit, sous-entendu dans les comex
(comité exécutif) – comdir (comité de direction), bref in the boadroom
of course ! Ne pas attendre que les autres vous disent ce que vous avez
à faire, faites-le et parlez-en !
S’engager veut dire prendre des risques, évidemment. On est plus
heureux quand on prend des risques, paraît-il [j’adore ce genre de
conclusions d’études savantes !....]
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