CHRONIQUE
Le vrai problème qui se pose avec le Big Data, me dit un spécialiste, ce n'est pas la mise à disposition d'un gros volume de données, c'est de savoir avec quelles compétences et quels objectifs on va le traiter. Le sujet n'est pas nouveau, il se posait déjà à l'époque du data mining et du géomarketing, quand l'Angleterre découvrait qu'il fallait mettre des packs de bière à côté des couche-culottes le samedi dans les supermarchés parce que à la fois le jour des matchs de foot et celui où les jeunes papas faisaient les courses.
Mais ce qui change c'est la rapidité de mise à disposition qui va donc réclamer une aussi grande rapidité des résultats. Et là, me dit le spécialiste, on ne voit pas très bien qui va pouvoir sortir des résultats intelligents dans des délais aussi courts que ceux réclamés par le marché.
Le deuxième problème est celui de l'éthique et l'on voit déjà que les usages ne sont pas les mêmes des deux côtés de l'Atlantique: par exemple dans quelle mesure peut-on utiliser des données personnelles qui toucheraient aux préférences sexuelles ou religieuses? Le débat, là non plus, n'est pas clos.
Bref, ne serait-on pas en train de mettre la charrue avant les bœufs et de croire qu'on a tout résolu avec le Big Data alors qu'il n'est en fait que le commencement du problème? Il n'annonce pas le nouveau règne de l'information mais celui des analystes.
Le vrai problème qui se pose avec le Big Data, me dit un spécialiste, ce n'est pas la mise à disposition d'un gros volume de données, c'est de savoir avec quelles compétences et quels objectifs on va le traiter. Le sujet n'est pas nouveau, il se posait déjà à l'époque du data mining et du géomarketing, quand l'Angleterre découvrait qu'il fallait mettre des packs de bière à côté des couche-culottes le samedi dans les supermarchés parce que à la fois le jour des matchs de foot et celui où les jeunes papas faisaient les courses.
Mais ce qui change c'est la rapidité de mise à disposition qui va donc réclamer une aussi grande rapidité des résultats. Et là, me dit le spécialiste, on ne voit pas très bien qui va pouvoir sortir des résultats intelligents dans des délais aussi courts que ceux réclamés par le marché.
Le deuxième problème est celui de l'éthique et l'on voit déjà que les usages ne sont pas les mêmes des deux côtés de l'Atlantique: par exemple dans quelle mesure peut-on utiliser des données personnelles qui toucheraient aux préférences sexuelles ou religieuses? Le débat, là non plus, n'est pas clos.
Bref, ne serait-on pas en train de mettre la charrue avant les bœufs et de croire qu'on a tout résolu avec le Big Data alors qu'il n'est en fait que le commencement du problème? Il n'annonce pas le nouveau règne de l'information mais celui des analystes.
oui mais de nouveaux modèles économiques vont apparaître grâce à toutes ces données et cela devrait être positif de façon global, et peut être même créer des emplois;
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