On dit ça... Mais en même temps on se pousse du col, on s'imagine très important dans la planète réseau avec un tel réseau... Sauf qu'il y en a des milliers comme moi...
A gauche, mes dernières stats LinkedIn; avec 2 000 relations directes, je peux être "présenté" à 12 millions de personnes, telle une promise nubile à son roi pervers dans Game of Thrones.
Waouh !
Et comme je suis un membre très important de LinkedIn, n'est-ce pas, je peux même écrire à 225 millions de personnes. Pour leur dire quoi:
bonjour, vous allez bien?
Pourtant, je vous jure, je n'ai pas triché: à quelques exceptions près, ces 2 000 contacts sont professionnels, je les ai rencontrés ou j'ai discuté avec chacun d'entre eux tout au long de mes 33 ans de journalisme high-tech (bon d'accord il n'y avait pas internet il y a 33 ans, ça va, c'est pas la peine d'en rajouter!). J'ai une histoire, un souvenir, un lien avec chacun d'entre eux (j'ai un "dossier" comme dit un de mes amis notaire avec des sous-entendus).
Mais je vis ma vie par ailleurs et ce n'est pas LinkedIn qui l'a changée...
Quand je prendrai ma retraite, que ferais-je? Supprimer tous mes comptes Facebook, Twitter, LinkedIn d'un grand coup de clic pour aller cultiver mon jardin avec un -"Au revoir !" giscardien? Ou au contraire les garder précieusement, telles des œuvres d'un musée numérique que je contemplerais chaque soir avant de me coucher, en me disant , imitant Ronsard "Les réseaux me célébraient du temps que j'étais jeune"...
A gauche, mes dernières stats LinkedIn; avec 2 000 relations directes, je peux être "présenté" à 12 millions de personnes, telle une promise nubile à son roi pervers dans Game of Thrones.
Waouh !
Et comme je suis un membre très important de LinkedIn, n'est-ce pas, je peux même écrire à 225 millions de personnes. Pour leur dire quoi:
bonjour, vous allez bien?
Pourtant, je vous jure, je n'ai pas triché: à quelques exceptions près, ces 2 000 contacts sont professionnels, je les ai rencontrés ou j'ai discuté avec chacun d'entre eux tout au long de mes 33 ans de journalisme high-tech (bon d'accord il n'y avait pas internet il y a 33 ans, ça va, c'est pas la peine d'en rajouter!). J'ai une histoire, un souvenir, un lien avec chacun d'entre eux (j'ai un "dossier" comme dit un de mes amis notaire avec des sous-entendus).
Mais je vis ma vie par ailleurs et ce n'est pas LinkedIn qui l'a changée...
Quand je prendrai ma retraite, que ferais-je? Supprimer tous mes comptes Facebook, Twitter, LinkedIn d'un grand coup de clic pour aller cultiver mon jardin avec un -"Au revoir !" giscardien? Ou au contraire les garder précieusement, telles des œuvres d'un musée numérique que je contemplerais chaque soir avant de me coucher, en me disant , imitant Ronsard "Les réseaux me célébraient du temps que j'étais jeune"...
J'aime bien le clin d'oeil de l'au revoir Giscardien mais ça s'adresse uniquement à ceux qui ont vécu cela... Les vieux comme nous quoi !
RépondreSupprimerOh non ! La scène est culte, même pour les jeunes ! avec plusieurs millions de vues sur YouTube !...
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