vendredi 14 juin 2013

Un bon titre d'article dans un quotidien, ça ne mange pas de pain, et ça fait du bien

Il fut un temps déraisonnable où les journalistes et les secrétaires de rédaction se donnaient le temps de plaquer de jolis titres sur leurs articles. L'anecdote la plus connue des grognards des salles des rédactions est celle sur le jeune stagiaire qui vient voir le vieux secrétaire de rédaction à l'heure du bouclage:
- Je ne trouve pas de titre à mon papier, dit-il désespéré.
- Il parle de tambour?  demande l'ancien
- Ben non!
- De trompette?
- Mais non !
- Eh bien, titre-le: Sans tambour ni trompette !...
De temps en temps, le Parisien s'amuse avec bonheur dans les titres de faits d'hiver. Je me souviens , il n'y a pas si longtemps, de: "La femme découpée en morceaux avait tué son mari": je vous laisse deviner le scénario.
Aujourd'hui, le quotidien fait un louable effort avec ce titre sur les voitures brûlées: c'est bien !
Mais dans les faits divers, personne sans doute ne fera mieux que Félix Fénéon, l'inventeur du fait divers en 3 lignes, dont je parlais en 2004 dans un de mes premiers articles de blogueur!...
- voir deux titres célèbres

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