La rédaction de ma fille Zoé, 14 ans, sur le duel du journalisteGeorges Duroy dans Bel Ami de Guy de Maupassant (1885)
Il faisait froid. C’était le matin au lever du soleil. Duroy et le combattant se placèrent sur le terrain à plusieurs mètres l’un de l’autre. Duroy avait peur, il tremblait en tenant son pistolet de la main gauche. Ses jambes avaient du mal à le supporter. Le combattant, qui s’appelait Jean Dupont, avait l’air sûr de lui. Il y avait de quoi : Jean était un homme grand, jeune et fort, alors que Duroy était petit, plutôt âgé et maigre. Jean et Duroy s’étaient rencontrés lors d’un séminaire au Maroc. Jean avait provoqué Duroy qui avait décidé d’organiser un duel. Ce qu’il n’aurait jamais dû faire…
Duroy, se rendant compte qu’il ne faisait pas le poids, voulut négocier. Jean refusa immédiatement. Après ce refus, Duroy devint pâle et son corps se mit à trembler de plus en plus. Jean, l’homme robuste, ricanait, seul dans son coin.
Tout à coup, Duroy s’énerva (peut-être à cause des moqueries de Jean) et il tira sans prévenir dans la jambe droite de Jean [NDLR : le prof note rageusement dans la marge : « Mais c’est interdit ! »]. Jean ne rigolait plus : il s’écroula par terre en hurlant. Duroy s’approcha de lui, le regardant avec mépris. Il tira une seconde fois, dans la jambe gauche du combattant qui hurla encore plus fort.
Duroy ne tremblait plus. Il était fier d’avoir à ses pieds l’homme qui l’avait provoqué. Jean avait l’air si bête, par terre, devant lui. Au moment où Duroy allait tirer une dernière fois, dans la poitrine de Jean, une femme, la femme de Jean, qui se nommait Delphine Dupont, se jeta à ses pieds. Duroy était catastrophé : cette femme si belle, pleurant, lui fit de la peine. Elle avait déjà du beaucoup souffrir en voyant son mari se prendre deux balles dans les jambes. Duroy, redevenu faible, se retourna et marcha devant lui. Ce fut la plus grave bêtise de sa vie.
Delphine voulut se venger : elle prit le pistolet de son mari et tira dans le dos de Duroy qui tomba aussitôt. On entendit un dernier cri de désespoir sortant de sa bouche. Il mourut pour avoir eu de la peine pour cette belle femme qui, elle n’eut aucun mal à tuer l’homme faible qui avait demandé un duel qui n’aurait jamais du se produire.
Un duel perdu pour un honneur perdu.
Mon commentaire : Zoé devait raconter la scène (qu’elle n’avait pas encore lue). Le prof, apparemment, n'est pas d'accord avec sa vision du duel... Et vous?
Bel Ami de Guy de Maupassant, Gallimard Folio Poche
Duroy, se rendant compte qu’il ne faisait pas le poids, voulut négocier. Jean refusa immédiatement. Après ce refus, Duroy devint pâle et son corps se mit à trembler de plus en plus. Jean, l’homme robuste, ricanait, seul dans son coin.
Tout à coup, Duroy s’énerva (peut-être à cause des moqueries de Jean) et il tira sans prévenir dans la jambe droite de Jean [NDLR : le prof note rageusement dans la marge : « Mais c’est interdit ! »]. Jean ne rigolait plus : il s’écroula par terre en hurlant. Duroy s’approcha de lui, le regardant avec mépris. Il tira une seconde fois, dans la jambe gauche du combattant qui hurla encore plus fort.
Duroy ne tremblait plus. Il était fier d’avoir à ses pieds l’homme qui l’avait provoqué. Jean avait l’air si bête, par terre, devant lui. Au moment où Duroy allait tirer une dernière fois, dans la poitrine de Jean, une femme, la femme de Jean, qui se nommait Delphine Dupont, se jeta à ses pieds. Duroy était catastrophé : cette femme si belle, pleurant, lui fit de la peine. Elle avait déjà du beaucoup souffrir en voyant son mari se prendre deux balles dans les jambes. Duroy, redevenu faible, se retourna et marcha devant lui. Ce fut la plus grave bêtise de sa vie.
Delphine voulut se venger : elle prit le pistolet de son mari et tira dans le dos de Duroy qui tomba aussitôt. On entendit un dernier cri de désespoir sortant de sa bouche. Il mourut pour avoir eu de la peine pour cette belle femme qui, elle n’eut aucun mal à tuer l’homme faible qui avait demandé un duel qui n’aurait jamais du se produire.
Un duel perdu pour un honneur perdu.
Mon commentaire : Zoé devait raconter la scène (qu’elle n’avait pas encore lue). Le prof, apparemment, n'est pas d'accord avec sa vision du duel... Et vous?
Bel Ami de Guy de Maupassant, Gallimard Folio Poche
Oui, 7/20, c'est sévère. En attendant, le papa peut écire Maupassant sans "t" après le "u", ça ne sera pas plus mal.
RépondreSupprimerCordialement,
Solea
solea: corrigé! qu'est-ce qu'il foutait là, ce t? un t hanté?
RépondreSupprimerc'est nul comme rédaction!!
RépondreSupprimerje n'ai pas eu 7 sur 20 mé 5 sur 20 et c'est pa du tout sévère, ma rédaction est nule, ce n'est pas la bonne époque, je ne respecte pas les consignes...
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