Un de mes amis qui ne fait pas dans la dentelle m'a tenu aujourd'hui ce discours:
"Imaginons qu'un dirigeant d'un pays araba-musulman, ayant abusé du narguilé, déclare que toutes les femmes doivent rester chez elles parce qu'elles sont inférieures aux hommes. Imaginons que ce jour-là la présidente de la République française soit particulièrement énervée par son cycle menstruel encore très actif. Et hop la bombinette! Elle décide d'appuyer sur le bouton nucléaire et c'est la fin du monde. Tout ça pour une menstrue et un narguilé..."
Je lui ai dit: "Allons, allons, tu dis n'importe quoi, tu dois être
énervé." Mais, lui, ce n'est ni la menstrue ni le narguilé. Peut-être l'arrêt de la cigarette, le divorce d'avec sa femme, son
patron qui vient de le foutre à la porte ou son chien qui fait les
poubelles. Allez savoir les bêtises qu'on dit dans ces cas-là...
--lire aussi ce texte: La menstrue est politique--
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