La maigre amoureuse au long cou
Sera la dernière maîtresse
De ce traîne-jambe en détresse,
De ce songe-d’or sans le sou.
Cette pensée est comme un clou
Qu’en sa tête enfonce l’ivresse :
La maigre amoureuse au long cou
Sera sa dernière maîtresse.
Elle est svelte comme un bambou ;
Sur sa gorge danse une tresse,
Et d’une étranglante caresse,
Le fera jouir comme un fou,
La maigre amoureuse au long cou.
(extrait) Pierrot lunaire, (1860-1929)
Sera la dernière maîtresse
De ce traîne-jambe en détresse,
De ce songe-d’or sans le sou.
Cette pensée est comme un clou
Qu’en sa tête enfonce l’ivresse :
La maigre amoureuse au long cou
Sera sa dernière maîtresse.
Elle est svelte comme un bambou ;
Sur sa gorge danse une tresse,
Et d’une étranglante caresse,
Le fera jouir comme un fou,
La maigre amoureuse au long cou.
(extrait) Pierrot lunaire, (1860-1929)
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